Avant-propos
La première partie résume d’après la littérature collectée, les différents sites spécialisés, les forums spécialisés l’évolution de l’un des plus mythiques modèles de Panerai.
Je n’ai prétendument rien inventé, j’ai simplement en toute logique retracé l’évolution de ce modèle d’après l’ensemble les données collectées.
Dernier détail, la classification des modèles est réalisée selon la nomenclature Ehlers & Wiegmann.
Je n’ai prétendument rien inventé, j’ai simplement en toute logique retracé l’évolution de ce modèle d’après l’ensemble les données collectées.
Dernier détail, la classification des modèles est réalisée selon la nomenclature Ehlers & Wiegmann.
REVUE PAM00448 RADIOMIR CALIFORNIA 3 DAYS
PARTIE 1 : De la 3646 [E,F,G] à la 448
1.1. Pourquoi l’appellation «California»?
Le design du cadran mêlant chiffres arabes et chiffres romains était utilisé par plusieurs marques, mais le plus gros producteur de ce type de cadran était Rolex avec son modèle Bubbleback.
Ce dessin aurait été déposé par Rolex en 1941, mais utilisé bien avant cette date, y compris pour d’autres marques pour lesquelles Rolex fournissait ce cadran.
On trouve nombre de photographies ou publicités autour de l’année 1935.
Rolex se référait au style de ce cadran comme cadran «à haute visibilité» ou «à lecture correcte et instantanée»
On trouve nombre de photographies ou publicités autour de l’année 1935.
Rolex se référait au style de ce cadran comme cadran «à haute visibilité» ou «à lecture correcte et instantanée»
On voit bien les analogies avec le cadran California que l’on connaît sur ces publicités d’époque.
On remarque sur cette photo les différentes topographies de chiffres auxquelles Rolex réfléchissait.
Le terme “California Dial”, surnom utilisé alors, serait venu bien plus tard dans les années 1980, pour la petite histoire en lien avec l’un de leurs plus gros revendeurs, Kirk Rich, qui était situé en Californie et commandait un nombre important de boitier de ce style.
1.2. Les aiguilles bleues...
L’un des principaux problèmes pour ces «plongeuses» était à l’époque la corrosion dans le temps des métaux utilisés, notamment au niveau des aiguilles.
La solution technique apportée fut de chauffer les aiguilles entre 300 et 310°C, ce qui leur conféra une couleur allant du bleu clair au bleu foncé dans cette gamme de température.
Cela demandait un savoir-faire extrêmement précis.
Cet élément technique est devenu au fil des ans un élément esthétique de nos jours, et nombre de marques bleuissent encore leurs aiguilles.
La solution technique apportée fut de chauffer les aiguilles entre 300 et 310°C, ce qui leur conféra une couleur allant du bleu clair au bleu foncé dans cette gamme de température.
Cela demandait un savoir-faire extrêmement précis.
Cet élément technique est devenu au fil des ans un élément esthétique de nos jours, et nombre de marques bleuissent encore leurs aiguilles.
Ci-dessous, la correspondance des couleur selon la température et cette photo concrète trouvée sur le net.
Couleur de rendu / T°C (température de chauffe)
jaune 210
Jaune paille 220
Jaune foncé 230
ambre 240
lilas 260
brun rouge 270
pourpre 280
pourpre foncé 290
bleu 300
bleu nuit 310
1.3. La fabuleuse histoire de la 3646 «Cali», type E, F et G
Une remarque pour commencer concernant l’ancêtre Rolex des plongeuses datant de 1935, qui servit à Panerai, de référence 2533, 47 mm, boitier étrangement familier et deux anses soudées.
Le plus amusant est que Rolex ne l’a jamais vendu, cela leur semblait trop grand, trop étrange…
Le plus amusant est que Rolex ne l’a jamais vendu, cela leur semblait trop grand, trop étrange…
Une hypothèse, relayée sur les forums Rolex, est que la production de boitiers et cadrans, non utilisés, fut alors cédée à Panerai avec des cadrans « no name », qu’OP utilisera pour ses 3646.
D’autres rumeurs confèrent à l’absence de toute typographie une demande allemande afin de rendre anonymes les cadrans, pour que l’ennemi n’identifie pas le soldat mais j’avoue avoir du mal à croire que l’horlogerie Italienne ait pu être influencée à ce point, la première hypothèse est selon moi la plus probable.
Vers 1935, Panerai demanda à Rolex de lui fournir de quoi créer la première plongeuse Panerai pour la Marine Royale Italienne.
Rolex fournira Panerai de 1936 à 1956. Après 1956, Panerai produira seule sans Rolex pour la Marine Royale Italienne jusqu’en 1993 date à partir de laquelle Panerai s’orienta vers le grand public.
Utilisant cette référence Rolex dérivée du boitier de la «pocketwatch Oyster 47 mm», Panerai produisit le prototype 2533, dont un seul exemplaire est connu à ce jour, ancêtre de la PAM00449.
D’autres rumeurs confèrent à l’absence de toute typographie une demande allemande afin de rendre anonymes les cadrans, pour que l’ennemi n’identifie pas le soldat mais j’avoue avoir du mal à croire que l’horlogerie Italienne ait pu être influencée à ce point, la première hypothèse est selon moi la plus probable.
Vers 1935, Panerai demanda à Rolex de lui fournir de quoi créer la première plongeuse Panerai pour la Marine Royale Italienne.
Rolex fournira Panerai de 1936 à 1956. Après 1956, Panerai produira seule sans Rolex pour la Marine Royale Italienne jusqu’en 1993 date à partir de laquelle Panerai s’orienta vers le grand public.
Utilisant cette référence Rolex dérivée du boitier de la «pocketwatch Oyster 47 mm», Panerai produisit le prototype 2533, dont un seul exemplaire est connu à ce jour, ancêtre de la PAM00449.
Vint alors la variante qui nous intéresse ici, j’ai nommé le modèle 3646, initiée en 1936 pour les uns, 1938 pour d’autres sources et je dis bien modèle, car autant la 2533 est le premier prototype Panerai connu, autant la 3646 est le premier modèle Panerai produit et diffusé pour la Marine Royale Italienne, différence sémantique mais importante.
Nous remarquons que le boitier est identique, que le cadran est le cadran California mêlant chiffres romains et chiffres arabes, et surtout, les connaisseurs l’auront remarqué, le remontoir de couronne qui pour la première fois est de forme diamantée et non ronde et plate.
Nous remarquons que le boitier est identique, que le cadran est le cadran California mêlant chiffres romains et chiffres arabes, et surtout, les connaisseurs l’auront remarqué, le remontoir de couronne qui pour la première fois est de forme diamantée et non ronde et plate.
Diverses évolutions sur lesquelles nous reviendrons de 3646 type A à type G dont le cadran Cali pour les types E à G. Au total seulement 600 exemplaires de 3646 sont dénombrés tous types confondus.
En aparté, les types A à D concernant les cadrans avec chiffrage 3,6,9,12, les types E à G, la typographie mixte chiffres romains/arabes.
En aparté, les types A à D concernant les cadrans avec chiffrage 3,6,9,12, les types E à G, la typographie mixte chiffres romains/arabes.
Exemple de 3646 type E
A noter, l’une des différences entre la 3646 E,F,G et les autres 3646 structure sandwich est la lunette, qui caractérise notamment la type E, lunette plate, impossible pour une structure sandwich qui nécessite une lunette plus haute. On le voit bien entre cette 3646 Type F et cette 3646 structure sandwich.
crédit : le net
Pour finir les différences de fonds entre les trois types E,F,G de 3646 Cali.
Modèle de 1941
Voici la première photo référencée en 1944 où l’on voit deux Kampfschwimmer allemands portant une Panerai (ci-dessous), ils portent un modèle 3646 Cali.
1.4. Les rééditions précédentes
Panerai 249 – réplique la plus fidèle avec la 448 au modèle d’origine.
Panerai 262 – variante en platine, cadran marron, 99 exemplaires.
Panerai 376 – variante en or blanc, cadran marron, aiguilles dorées.
...
Tableau comparatif des principales caractéristiques 3646/249/448
Suite...partie 2 = La revue, c'est ici https://op-forum.forumpro.fr/t5871-revue-pam00448-radiomir-california-parite-2-la-revue
Dernière édition par Salgado75 le Lun 28 Jan 2013 - 20:19, édité 8 fois