GENERALITES
COHERENCE HISTORIQUE
Une plongeuse chez Panerai, c’est normal, c’est logique, c’est dans les gènes, etc, etc… C’est un peu comme une voiture de sport chez Ferrari ou Maserati…
En ce qui concerne les codes esthétiques, les plongeuses reprennent ceux des Egyptiennes des années 50, avec une lunette tournante décorée d’autant de petits index qu’il y a d’heures dans une demi journée…
QUALITE PERCUE
Examinée, y compris dans le détail, la qualité perçue est excellente. La montre dégage, dans son ensemble, une impression de robustesse qui est digne de la marque.
CONFORT
Ne nous le cachons pas… Le confort de la 243 n’a rien à voir avec celui d’une… Rolex par exemple !
Est-ce à dire qu’elle est inconfortable ?
Non ! Je n’irai pas jusque là !
Euhh quoique si… quand même…
Elle est lourde, épaisse, large… bref on ne risque pas de l’oublier… et c’est justement pour ça qu’on l’aime…
On a donc, campé sur le poignet, un gros bloc d’acier bien lourd qui pèse un âne mort… mais quelle gueule…
DETAILS
BOIBOITE
La boiboite est en bois… dont tout le monde dit que c’est du poirier… ça en a la teinte et l’allure en tous les cas… donc, je dirai pareil… c’est du poirier…
Dimension et présentation sont conformes à ce que l’on est en droit d’attendre d’un tel produit.
A l'intérieur :
- Les deux livrets,
- La carte de garantie,
- La certification du COSC,
- Un tournevis pour la boucle,
- Et le fameux petit outil destiné à déverrouiller la goupille retenant le bracelet : il se sépare en son milieu et tandis que l’on appui sur la goupille situe sur la face interne de la corne, avec l’autre partie, on appui sur la tige pour la pousser… et le tour est joué…
Déroutant au départ, simple et efficace dès qu’on a pris l’habitude…
BOITE
La boite elle-même de la montre est imposante.
Avec 44 millimètres… on est dans la taille standard de chez Panerai, bien que celle-ci ait tendance, depuis quelques temps, a dévier vers les 47 mm « historiques »…
Cela dit, plus que le diamètre, c’est bien l’épaisseur du bestiau qui est particulièrement imposant…
En effet, plus de 17 mm d’épaisseur, ça commence à faire sur le poignet, surtout comparé aux 11 à 12 mm des lointaines cousines portant couronnes…
Comparée à l’épaisseur d’une 372, on est à peu près au même niveau mais la manière dont on l’atteint est bien différente, en effet le poids de cette dernière est bien moindre et son centre de gravité beaucoup plus bas, ce qui, combiné à une plus grande largeur, donne une impression très différente, une fois sur le poignet…
PROTEGE COURONNE
Le protège couronne traditionnel des Luminor est bien là... REG. T.M. gravé sur la face supérieure... et 1000M sur le levier...
J'adore...
CADRAN
Il bénéficie d’une ouverture faible, très faible même…
En effet, comparé à l’ouverture d’une 24 ou d’une 25… et pis encore d’une Luminor « normale », c'est-à-dire non plongeuse, (et je ne parle même pas d’une 372 de 47mm), il est de taille restreinte avec ses 30 mm à peine…
La faute à… une lunette plate et large, bien sur !
7 mm, oui oui… elle fait 7 mm de large…
Personnellement, je serais mal placé pour m’en plaindre… puisque c‘est cette faible ouverture qui m’a particulièrement attirée dans la 243…
En plus… ça renforce son côté robuste, massif… viril, quoi !
COULEURS
Panerai nous a habitué à un peu de couleur, avec ses teintes de luminova prématurément « vieillies », ses aiguilles dorées, ses cadrans parfois marrons et surtout la manie de tout panériste qui se respecte de coller sur sa tocante toutes sortes de straps allant du marron le plus clair au marron le plus foncé…
Là… force est de constater que comme le chantait Johnny… noir, c’est noir !
Strap noir, cadran noir et boitier acier gris brossé…
Mais ! à y regarder de plus près, sur cette version tritium… on peut apercevoir des touches de couleur… les 12 et 6 sont bien verts, tout comme la bille et les aiguilles… alors que les index ronds commencent à virer au jaune/orangé…
Ça promet pour l’avenir… vivement plus tard… en 2030
Si Dieu me prête vie… je devrais avoir un « cadran perroquet »…
AIGUILLES
Les aiguilles, larges… très larges, sont bien visibles et se détachent parfaitement sur le cadran noir…
Elles sont comme toutes les aiguilles des Submersible, divisées en deux parties : ajourées à leur base et pleines et largement remplies de matière réfléchissante en leur extrémité…
INDEX
12 en haut… 6 en bas, petite seconde à 9 heures et date à 3 heure…
La nuit, la lisibilité est parfaite, ce qui est bien la moindre des choses pour une plongeuse ! Et le tritium encore bien actif joue son rôle parfaitement.
ECRITURES
LUMINOR
SUBMERSIBLE
1000m
PANERAI
Automatic
Cinq lignes… ça fait pas mal pour une Panerai !
Et si on rajoute :
T SWISS MADE T
On passe à six !!!
Pour un peu, on se croirait chez Rolex…
DATE
Une nouveauté pour moi… c’est bien la première fois que j’ai la date sur une Pannie…
Après plus de vingt ans de Submariner, le changement pour un Dayto et des pannies m’avait un peu frustré… et même plusieurs années après, combien de fois, ai-je regardé mon poignet pour chercher une date qui n’existait pas !
Je renoue avec cette habitude sur une Panerai et si j’étais très dubitatif sur la « loupe inversée », j’avoue sans peine qu’elle est d’une discrétion exemplaire, à défaut d’une lisibilité parfaite…
Disons, pour finir, que le côté pratique l’emporte sur l’aspect esthétique, dans la mesure où la discrétion prime…
SECONDES
Situé à 9 heures, la petite seconde anime le cadran et tourne avec une fluidité exemplaire…
J’aime bien, même si ce que d’aucuns qualifient de cadran mort, en raison de l’absence de petite seconde, ne m’a jamais gêné…
LUNETTE
Je l’ai déjà dit… sept millimètres de largeur… autant dire que ça n’est pas rien…
Large, massive, presque plate… elle est l’âme de la 243, sa signature, qui la différencie de ses sœurs en 44mm…
Soixante clics, une grosse bille couronnant le 12 et une tranche et des index polis qui se détachent et brillent de mille feux par rapport au brossé du reste de la lunette…
GLACE SAPHIR
Cinq millimètres d’épaisseur… qui se justifient par la profondeur des 1000 mètres qu’elle promet d’atteindre…
C’est beau, c’est technique et même si ça ne sert à rien, la prouesse est bien là et c’est ça qui compte…
En tous cas ça n’est pas plus con qu’une SDDS…
Pour ma part… pas de risque qu’elle descende en dessous de deux mètres de profondeur et dans une piscine, sinon… j’ai mal aux oreilles, et j’ai peur des abysses…
VALAVE A HELIUM
Sur le flanc gauche, à l’opposé du protège couronne, on trouve la valve à hélium permettant de compenser les effets de la pression lors des plongées profondes…
Comme pour la glace… C’est beau, c’est technique et même si ça ne sert à rien, la prouesse est bien là et c’est ça qui compte…
Et puis, c’est joli... ça habile le flanc du boitier…
BRACELET ET BOUCLE
Strap caoutchouc 24x22, de belle facture et technique avec ses « extensions » intégrées, boucle ardillon en acier brossé siglée Panerai… Simple et efficace…
Et tellement plus massif et « virilement beau » que l’autre caoutchouc de chez Pannie…
MOUVEMENT
Calibre OP III, 42 heures de RDM et doté du COSC…
Bon, en fait un bon vieux Valjoux 7750 vu et revu… et corrigé par Panerai, dont le rotor fait grrrrr grrrrr quand on secoue le poignet et qui s’anime d’une danse de Saint Guy sous l’effet de la force centrifuge…
Même si ça ne fait pas très sérieux… j’aime bien… j’adore même et j’avoue que ça me manquait un peu depuis le départ de ma 253…
FOND
Panerai, une fois n'est pas coutume... mais il s'agit là d'une plongeuse et non pas d'une "baroudeuse de salon", à doté la montre d'un fond plein...
Bien rempli, niveau écritures... comme ça ça fait professionnel... d'ailleurs, c'est inscrit dessus...
CONCLUSION
Un gros bloc assez peu confortable, lourd et encombrant…
Mais une gueule terrible…
Bref une montre sans concession, une vraie Panerai, quoi !
Reste à savoir si elle passera, l’épreuve du temps…
Beaucoup de montres me sont passées entre les mains… et beaucoup ne sont pas restées, y compris des montres que j’adorais et que je continue d’adorer sur le papier, mais qui une fois sur le poignet m’ont déçu ou ne m’ont pas assez plu pour rester…
Rendez-vous donc dans quelques semaines ou quelques mois…
Et merci de m’avoir lu…
Et pas un seul émoticone...
COHERENCE HISTORIQUE
Une plongeuse chez Panerai, c’est normal, c’est logique, c’est dans les gènes, etc, etc… C’est un peu comme une voiture de sport chez Ferrari ou Maserati…
En ce qui concerne les codes esthétiques, les plongeuses reprennent ceux des Egyptiennes des années 50, avec une lunette tournante décorée d’autant de petits index qu’il y a d’heures dans une demi journée…
QUALITE PERCUE
Examinée, y compris dans le détail, la qualité perçue est excellente. La montre dégage, dans son ensemble, une impression de robustesse qui est digne de la marque.
CONFORT
Ne nous le cachons pas… Le confort de la 243 n’a rien à voir avec celui d’une… Rolex par exemple !
Est-ce à dire qu’elle est inconfortable ?
Non ! Je n’irai pas jusque là !
Euhh quoique si… quand même…
Elle est lourde, épaisse, large… bref on ne risque pas de l’oublier… et c’est justement pour ça qu’on l’aime…
On a donc, campé sur le poignet, un gros bloc d’acier bien lourd qui pèse un âne mort… mais quelle gueule…
DETAILS
BOIBOITE
La boiboite est en bois… dont tout le monde dit que c’est du poirier… ça en a la teinte et l’allure en tous les cas… donc, je dirai pareil… c’est du poirier…
Dimension et présentation sont conformes à ce que l’on est en droit d’attendre d’un tel produit.
A l'intérieur :
- Les deux livrets,
- La carte de garantie,
- La certification du COSC,
- Un tournevis pour la boucle,
- Et le fameux petit outil destiné à déverrouiller la goupille retenant le bracelet : il se sépare en son milieu et tandis que l’on appui sur la goupille situe sur la face interne de la corne, avec l’autre partie, on appui sur la tige pour la pousser… et le tour est joué…
Déroutant au départ, simple et efficace dès qu’on a pris l’habitude…
BOITE
La boite elle-même de la montre est imposante.
Avec 44 millimètres… on est dans la taille standard de chez Panerai, bien que celle-ci ait tendance, depuis quelques temps, a dévier vers les 47 mm « historiques »…
Cela dit, plus que le diamètre, c’est bien l’épaisseur du bestiau qui est particulièrement imposant…
En effet, plus de 17 mm d’épaisseur, ça commence à faire sur le poignet, surtout comparé aux 11 à 12 mm des lointaines cousines portant couronnes…
Comparée à l’épaisseur d’une 372, on est à peu près au même niveau mais la manière dont on l’atteint est bien différente, en effet le poids de cette dernière est bien moindre et son centre de gravité beaucoup plus bas, ce qui, combiné à une plus grande largeur, donne une impression très différente, une fois sur le poignet…
PROTEGE COURONNE
Le protège couronne traditionnel des Luminor est bien là... REG. T.M. gravé sur la face supérieure... et 1000M sur le levier...
J'adore...
CADRAN
Il bénéficie d’une ouverture faible, très faible même…
En effet, comparé à l’ouverture d’une 24 ou d’une 25… et pis encore d’une Luminor « normale », c'est-à-dire non plongeuse, (et je ne parle même pas d’une 372 de 47mm), il est de taille restreinte avec ses 30 mm à peine…
La faute à… une lunette plate et large, bien sur !
7 mm, oui oui… elle fait 7 mm de large…
Personnellement, je serais mal placé pour m’en plaindre… puisque c‘est cette faible ouverture qui m’a particulièrement attirée dans la 243…
En plus… ça renforce son côté robuste, massif… viril, quoi !
COULEURS
Panerai nous a habitué à un peu de couleur, avec ses teintes de luminova prématurément « vieillies », ses aiguilles dorées, ses cadrans parfois marrons et surtout la manie de tout panériste qui se respecte de coller sur sa tocante toutes sortes de straps allant du marron le plus clair au marron le plus foncé…
Là… force est de constater que comme le chantait Johnny… noir, c’est noir !
Strap noir, cadran noir et boitier acier gris brossé…
Mais ! à y regarder de plus près, sur cette version tritium… on peut apercevoir des touches de couleur… les 12 et 6 sont bien verts, tout comme la bille et les aiguilles… alors que les index ronds commencent à virer au jaune/orangé…
Ça promet pour l’avenir… vivement plus tard… en 2030
Si Dieu me prête vie… je devrais avoir un « cadran perroquet »…
AIGUILLES
Les aiguilles, larges… très larges, sont bien visibles et se détachent parfaitement sur le cadran noir…
Elles sont comme toutes les aiguilles des Submersible, divisées en deux parties : ajourées à leur base et pleines et largement remplies de matière réfléchissante en leur extrémité…
INDEX
12 en haut… 6 en bas, petite seconde à 9 heures et date à 3 heure…
La nuit, la lisibilité est parfaite, ce qui est bien la moindre des choses pour une plongeuse ! Et le tritium encore bien actif joue son rôle parfaitement.
ECRITURES
LUMINOR
SUBMERSIBLE
1000m
PANERAI
Automatic
Cinq lignes… ça fait pas mal pour une Panerai !
Et si on rajoute :
T SWISS MADE T
On passe à six !!!
Pour un peu, on se croirait chez Rolex…
DATE
Une nouveauté pour moi… c’est bien la première fois que j’ai la date sur une Pannie…
Après plus de vingt ans de Submariner, le changement pour un Dayto et des pannies m’avait un peu frustré… et même plusieurs années après, combien de fois, ai-je regardé mon poignet pour chercher une date qui n’existait pas !
Je renoue avec cette habitude sur une Panerai et si j’étais très dubitatif sur la « loupe inversée », j’avoue sans peine qu’elle est d’une discrétion exemplaire, à défaut d’une lisibilité parfaite…
Disons, pour finir, que le côté pratique l’emporte sur l’aspect esthétique, dans la mesure où la discrétion prime…
SECONDES
Situé à 9 heures, la petite seconde anime le cadran et tourne avec une fluidité exemplaire…
J’aime bien, même si ce que d’aucuns qualifient de cadran mort, en raison de l’absence de petite seconde, ne m’a jamais gêné…
LUNETTE
Je l’ai déjà dit… sept millimètres de largeur… autant dire que ça n’est pas rien…
Large, massive, presque plate… elle est l’âme de la 243, sa signature, qui la différencie de ses sœurs en 44mm…
Soixante clics, une grosse bille couronnant le 12 et une tranche et des index polis qui se détachent et brillent de mille feux par rapport au brossé du reste de la lunette…
GLACE SAPHIR
Cinq millimètres d’épaisseur… qui se justifient par la profondeur des 1000 mètres qu’elle promet d’atteindre…
C’est beau, c’est technique et même si ça ne sert à rien, la prouesse est bien là et c’est ça qui compte…
En tous cas ça n’est pas plus con qu’une SDDS…
Pour ma part… pas de risque qu’elle descende en dessous de deux mètres de profondeur et dans une piscine, sinon… j’ai mal aux oreilles, et j’ai peur des abysses…
VALAVE A HELIUM
Sur le flanc gauche, à l’opposé du protège couronne, on trouve la valve à hélium permettant de compenser les effets de la pression lors des plongées profondes…
Comme pour la glace… C’est beau, c’est technique et même si ça ne sert à rien, la prouesse est bien là et c’est ça qui compte…
Et puis, c’est joli... ça habile le flanc du boitier…
BRACELET ET BOUCLE
Strap caoutchouc 24x22, de belle facture et technique avec ses « extensions » intégrées, boucle ardillon en acier brossé siglée Panerai… Simple et efficace…
Et tellement plus massif et « virilement beau » que l’autre caoutchouc de chez Pannie…
MOUVEMENT
Calibre OP III, 42 heures de RDM et doté du COSC…
Bon, en fait un bon vieux Valjoux 7750 vu et revu… et corrigé par Panerai, dont le rotor fait grrrrr grrrrr quand on secoue le poignet et qui s’anime d’une danse de Saint Guy sous l’effet de la force centrifuge…
Même si ça ne fait pas très sérieux… j’aime bien… j’adore même et j’avoue que ça me manquait un peu depuis le départ de ma 253…
FOND
Panerai, une fois n'est pas coutume... mais il s'agit là d'une plongeuse et non pas d'une "baroudeuse de salon", à doté la montre d'un fond plein...
Bien rempli, niveau écritures... comme ça ça fait professionnel... d'ailleurs, c'est inscrit dessus...
CONCLUSION
Un gros bloc assez peu confortable, lourd et encombrant…
Mais une gueule terrible…
Bref une montre sans concession, une vraie Panerai, quoi !
Reste à savoir si elle passera, l’épreuve du temps…
Beaucoup de montres me sont passées entre les mains… et beaucoup ne sont pas restées, y compris des montres que j’adorais et que je continue d’adorer sur le papier, mais qui une fois sur le poignet m’ont déçu ou ne m’ont pas assez plu pour rester…
Rendez-vous donc dans quelques semaines ou quelques mois…
Et merci de m’avoir lu…
Et pas un seul émoticone...