À l’instar de l’initiative pris par P@trice de faire des revues des différents modèles que nous avons l’habitude de croiser (ou pas), j’ai décidé de faire une petite revue de la seule Panerai que je possède en ce moment : la PAM 312.
Nous sommes donc au SIHH 2009, quand Panerai décide de sortir une montre avec un nouveau calibre de manufacture le P9000.
Cette montre a pour vocation de devenir l’entrée de gamme manifattura, en effet, avant pour profiter d’un calibre de manufacture chez Panerai il fallait débourser plus de 9000€ avec la PAM 233.
Emargeant à 4900€, la PAM 312 est donc une belle alternative à l’indéboulonnable PAM 104 fer de lance de la gamme contemporaine.
D’ailleurs Panerai ne compte pas se tromper et produit en deux ans 4500 (2000 série K et 2500 série L) exemplaires de cette nouvelle montre.
Elle se présente donc avec le fameux boitier 1950 que l’on retrouvait déjà chez les autres luminor manifattura (PAM 233, PAM 270).
Le nouveau calibre P9000 présent dans la montre est un calibre automatique avec une réserve de marche de 3j, le design particulier, très industriel correspond assez à l’image que l’on peut se faire de Panerai : quelque chose de sobre, efficace, sans fioritures.
Ce calibre automatique de 13 lignes 3/4 munis de deux barillets assurant 72h au moins de réserve de marche et oscillant à 28800 alt/h entraine un léger embonpoint du boitier 1950, rendant la montre assez épaisse.
La montre est pourvue d’un stop/seconde et d’un changement de date astucieux qui permet de faire défiler l’aiguille par saut d’heure en heure, évitant tout risque inhérent à un système de changement de date rapide.
Revenons au boitier de la PAM 312, c’est le point de discorde de cette Panerai (avec la date nous y reviendrons plus tard).
Le boitier est dit 1950, c’est la forme de boitier historique chez Panerai, que l’on retrouvait sur un certain nombres de modèles vintage, ce dernier était moins courant dans la production actuelle au détriment du boitier dit «ferretti» (edit modo : hahaha joli lapsus, très drôle ) que l’on retrouve dans la gamme historique et contemporaine.
Il ne faut pas s’en cacher, cette PAM est une montre d’homme, avec ses 18,15 mm d’épaisseur, il faut pouvoir l’assumer.
D’aucuns penseront qu’il en résulte un certain inconfort au portée, et pourtant malgré la taille et le poids certain de la bête celle-ci se laisser porter facilement
Le saphir lui, est légèrement (mais très légèrement) bombé, mais hélas sans commune mesure avec celui de la 233 (ou 127, 212, 217...)
C'est dommage mais compréhensible, avec un saphir de ce type la montre aurait été ronde
Le cadran de couleur noire est dit «sandwich», on retrouve ici une singularité assez rare chez Panerai, la présence du 9 ET de la petite seconde, chose que l’on retrouvait sur les cadrans historiques et plus rarement sur certains modèles récents (PAM 127, PAM 62, PAM 203, PAM 270 etc...).
À l’opposé de ce ce 9 devrait alors se retrouver un joli 3, et bien non, Panerai a décidé à l’instar d’autres modèles de la gamme manifattura de doter la PAM 312 d’une date.
Cette date (sans loupe) est discrète, et peut donner une impression de vide sur le côté droit du cadran, impression renforcée quand les aiguilles se retrouvent du côté gauche à certaines heures.
Le protège-couronne typique des Luminor est agrémenté d’un REG (Registered Trade Mark) apprécié des Paneristi.
De nuit, comme toute les Panerai, la lisibilité est excellente.
Le set comprends le classique strap en caoutchouc ultra confortable et un strap en croco noir avec coutures écrues très bien fini.
Ces straps sont d’excellentes facture mais je les trouve un peu fins, cela donne encore plus d’épaisseur au boitier, je leur préfère un strap en cuir plus épais correspondant mieux au gabarit de la montre.
Autre chose importante, la montre est pourvu d’un système de changement rapide de strap, qui rend encore plus facile l’alternance de ces derniers.
Une vidéo valant mieux qu’un long discours vous pouvez allez voir cette excellente vidéo comparative des deux différents systèmes de changement de strap : ICI
J'avais oublié le traditionnel wristshot ! (Merci Manu)
Nous sommes donc au SIHH 2009, quand Panerai décide de sortir une montre avec un nouveau calibre de manufacture le P9000.
Cette montre a pour vocation de devenir l’entrée de gamme manifattura, en effet, avant pour profiter d’un calibre de manufacture chez Panerai il fallait débourser plus de 9000€ avec la PAM 233.
Emargeant à 4900€, la PAM 312 est donc une belle alternative à l’indéboulonnable PAM 104 fer de lance de la gamme contemporaine.
D’ailleurs Panerai ne compte pas se tromper et produit en deux ans 4500 (2000 série K et 2500 série L) exemplaires de cette nouvelle montre.
Elle se présente donc avec le fameux boitier 1950 que l’on retrouvait déjà chez les autres luminor manifattura (PAM 233, PAM 270).
LE MOUVEMENT :
Le nouveau calibre P9000 présent dans la montre est un calibre automatique avec une réserve de marche de 3j, le design particulier, très industriel correspond assez à l’image que l’on peut se faire de Panerai : quelque chose de sobre, efficace, sans fioritures.
Ce calibre automatique de 13 lignes 3/4 munis de deux barillets assurant 72h au moins de réserve de marche et oscillant à 28800 alt/h entraine un léger embonpoint du boitier 1950, rendant la montre assez épaisse.
La montre est pourvue d’un stop/seconde et d’un changement de date astucieux qui permet de faire défiler l’aiguille par saut d’heure en heure, évitant tout risque inhérent à un système de changement de date rapide.
LE BOITIER :
Revenons au boitier de la PAM 312, c’est le point de discorde de cette Panerai (avec la date nous y reviendrons plus tard).
Le boitier est dit 1950, c’est la forme de boitier historique chez Panerai, que l’on retrouvait sur un certain nombres de modèles vintage, ce dernier était moins courant dans la production actuelle au détriment du boitier dit «
Il ne faut pas s’en cacher, cette PAM est une montre d’homme, avec ses 18,15 mm d’épaisseur, il faut pouvoir l’assumer.
Ici, un comparatif de l’épaisseur avec une PAM 104 :
D’aucuns penseront qu’il en résulte un certain inconfort au portée, et pourtant malgré la taille et le poids certain de la bête celle-ci se laisser porter facilement
Le saphir lui, est légèrement (mais très légèrement) bombé, mais hélas sans commune mesure avec celui de la 233 (ou 127, 212, 217...)
C'est dommage mais compréhensible, avec un saphir de ce type la montre aurait été ronde
LE CADRAN :
Le cadran de couleur noire est dit «sandwich», on retrouve ici une singularité assez rare chez Panerai, la présence du 9 ET de la petite seconde, chose que l’on retrouvait sur les cadrans historiques et plus rarement sur certains modèles récents (PAM 127, PAM 62, PAM 203, PAM 270 etc...).
À l’opposé de ce ce 9 devrait alors se retrouver un joli 3, et bien non, Panerai a décidé à l’instar d’autres modèles de la gamme manifattura de doter la PAM 312 d’une date.
Cette date (sans loupe) est discrète, et peut donner une impression de vide sur le côté droit du cadran, impression renforcée quand les aiguilles se retrouvent du côté gauche à certaines heures.
Le protège-couronne typique des Luminor est agrémenté d’un REG (Registered Trade Mark) apprécié des Paneristi.
De nuit, comme toute les Panerai, la lisibilité est excellente.
Le set comprends le classique strap en caoutchouc ultra confortable et un strap en croco noir avec coutures écrues très bien fini.
Ces straps sont d’excellentes facture mais je les trouve un peu fins, cela donne encore plus d’épaisseur au boitier, je leur préfère un strap en cuir plus épais correspondant mieux au gabarit de la montre.
Photo du set complet :
Crédit : JamesK
Crédit : JamesK
Autre chose importante, la montre est pourvu d’un système de changement rapide de strap, qui rend encore plus facile l’alternance de ces derniers.
Une vidéo valant mieux qu’un long discours vous pouvez allez voir cette excellente vidéo comparative des deux différents systèmes de changement de strap : ICI
J'avais oublié le traditionnel wristshot ! (Merci Manu)
Dernière édition par Fireace le Lun 14 Nov 2011 - 18:40, édité 4 fois