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Borghese - Le Prince noir des hommes torpille - PART I

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Borghese - Le Prince noir des hommes torpille.

Première partie



Un personnage fort :

Borghese est né le 16 Juin 1906 à Rome. Héritier du Pape Paul V, né Camille Borghese, monsieur Pauline Napoléon ! Son père était diplomate depuis 1870, son oncle, Scipion Borghese était lui, un célèbre explorateur, bien connu pour ces voyages en Chine.
Jeune aristocrate, Borghese a eu une jeunesse facile, il partageait son temps entre tennis, équitation, judo et natation, un sport ou il détenait des capacités particulières du un physique particulièrement affuté.

Malgré son statut, la politique et la royauté ne le fascine pas, pas plus que les études, ce qui lui empêchera de devenir diplomate comme son père le souhaitait.
A l’âge de 15 ans, Borghese a fini ses études secondaires, il se retrouve devant une prise de décision, choisir entre le clergé ou l’armée, les 2 seules disciplines dignes d’un aristocrate ayant loupé ses études…

Cependant, Borghese n’a pas plus de prédisposition pour la religion que pour l’armée, seulement, compte tenu de son physique hors norme, il passe les concours le l’Académie Royal Navale et est admis.
Borghese est séduit par la marine à cause du prestige dont elle jouit à l’époque, en revanche, c’est avec un certain détachement qu’il suit sa formation…

En fin de première année, le prince redouble, Borghese le vit relativement mal et cet événement va être un véritable choc qui va déclencher en Borghese un changement d’attitude flagrant, pour finalement devenir un élément de pointe.
Le tempérament de chef de Borghese additionné à sa facilité d’élocution va lui permettre de se faire entendre, diriger et animer. Une véritable mutation à eu lieu, de calme, nonchalant, il est à présent devenu autoritaire, cassant.

Quelques années passent, Borghese, fort en gueule et caractériel, commence à se poser des questions sur le corps qu’il occupe, il estime que l’Académie naval est sclérosée et se prend à rêver de la moderniser. Bien qu’aristocrate, Borghese met toute sa robustesse, son courage et sa force physique au service des ses camarades plus faibles, victimes de brimades et de bizutage en tout genre. Borghese n’aimait pas l’injustice, il créé donc un groupe de gros bras afin de lutter contre les éléments opprimés au sein de l’Académie naval et corrige à coup de poing et de pied les agresseurs. Le coup de pied facile, Borghese hérite de son surnom « Coup de pied au cul porte chance », qui le suivra durant toute sa carrière.

Sportif, Borghese n’a pas abandonné les disciplines qu’il affectionne, entre 1923 et 1928, il fait parti chaque année de l’équipe de l’Académie navale qui remporta la fameuse régate de Corso. Il se distinguera également en judo, escrime et football.

Juin 1928, Borghese termine ses études et obtient son brevet d’aspirant, à 22 ans Borghese est déjà à maturité physique et intellectuelle, il est grand, bien bâti, le visage bronzé, impeccablement coiffé…l’esprit vif, cinglant à souhait, parlant 4 langue couramment…il plait aux femmes et ne dénote pas dans les salons de la haute société livournaise.

Les six années d’école navale n’ont pas atténué la fougue de Valerio, embarqué sur un contre torpilleur comme remplaçant d’officier de seconde classe, il se fait apostropher par son commandant, au cours d’une manœuvre d’amarrage qu’il dirige avec non chalance…
« Réveillez-vous jeune homme ! » lui crie son supérieur.
Borghese se retourne calmement et lui répond :
« Ne nous énervons pas. Du clame bonhomme ! »
Borghese est mis aux arrêts.

Malgré cet épisode, Borghese reste convaincu que la marine a besoin d’être dépoussiérée et mérite d’être dirigé par de plus jeunes officiers, vifs et dynamiques. Avec cet état d’esprit, Valerio se heure rapidement au conservatisme bureaucratique que le fascisme au pouvoir n’a pas su faire bouger. Suite à ce constat Valerio choisira de passer son brevet de scaphandrier (obtenu en 1939) de grands fonds, l’arme sous marine, une spécialité de la marine uniquement recherchée par les jeunes officiers courageux et sportifs.
Il confia d’ailleurs à son ami Toschi qu’il souhaitait à travers se brevet saisir une chance de réaliser quelques une de ses idées pour échapper aux « marins de Venise » (les vieux marins de l’état major).

Promu enseigne de vaisseau en 1930 après avoir été officié second à bord d’un sous marin, il fut désigner l’année suivante professeur à l’école de navigation sous-marine de Pola.
Un nouveau post, qui va de nouveau lui permettre d’exprimer sa façon très particulière de se libérer des contraintes administratives.

En 1927, Borghese rencontre une jeune comtesse lors d’un bal donné à Livourne. Elle lui correspond, issue de la bourgeoisie et dotée d’une fougue commune à celle du Prince, il décide de l’épousée. Cependant, le protocole de la marine de l’époque exige le consentement du roi…
Les mois s’écoulent, Borghese n’obtient toujours pas de réponse. Il décide donc, fidèle à lui même, de se marier sans avoir eu le consentement du roi. La cérémonie à lieu et Borghese et sa jeune épouse prennent la fuite, ses amis officiers lui ont rapporté qu’ils avaient reçu l’ordre de le mettre aux arrêts.

Toschi à raconter, dans quel état cet événement à mis l’état major, les ordres d’arrestation contre Borghese se succédaient, cependant, personne ne voulait les exécuter…Le consentement du roi arrive enfin, la fougue de l’état major se calme, Borghese sera tout de même mis aux arrêts, pour le principe...


Montée en puissance.

Borghese est nationaliste et patriote convaincu, de nouvelles ambitions naissent en lui, après 10 ans de fascisme, il pense que le temps est venu de passer au rétablissement, aux réformes, surtout dans l’armée…

A cette époque, Mussolini vient de reprendre personnellement en main les ministères de la guerre, de l’aviation et de la marine, ce dernier décide rapidement de moderniser le matériel.
Borghese adhère rapidement aux façons de faire de Mussolini, qui finalement réalise les rêves de Borghese de voir la Marine dépoussiérée, à cela s’ajoute un nouvel intérêt, suivre la politique extérieur de l’Italie.
7 janvier 1935, Mussolini signe les accords franco-italiens destinés à ouvrir une nouvelle ère de collaboration. Dans cette conjoncture, la France cède à l’Italie des territoires africains, légitimant ainsi la vocation colonialiste de l’Italie.
Suite à cet événement, Mussolini prend très vite confiance est décide de jeter son dévolu sur l’Ethiopie, nous sommes le 29 janvier 1935.
Pendant que Mussolini envoie des troupes en Ethiopie, ce dernier néglige les autres problèmes, la France et l’Angleterre se retrouvent dans une position délicate, l’Ethiopie est membre de la Société des Nations et les 2 pays précités, ne peuvent donc pas laisser ce pays se faire détruire par une agression. De l’autre côté, Mussolini est utile face à Hitler. Que faire ? Le 10 septembre, les services secrets italiens remontent à Mussolini, que la Home Fleet britannique est positionnée en méditerranée, Mussolini n’y croit pas, il lance ses troupes en Ethiopie.

La Marine italienne est mise en alerte pour contrer une éventuelle riposte britannique. Les officiers italiens sont inquiets, comment résister à la force d’un tel pays, la flotte britannique est la plus imposante.
A la Spezia, cette menace devient vite LE sujet dans le carré des officiers.
Suez ne doit pas être bloqué, les cargos se verraient vite arrêtés, l’Italie se retrouverait ainsi en autarcie commerciale, la famine pourrait vite apparaître…
Borghese approuve cette thèse.
« L’Italie ne dispose que de croiseurs, seul les submersibles peuvent donner de l’espoir, sauf si la France s’en mêle, l’aventure semble hasardeuse et la lutte inégale ».
Toujours pessimiste lui dit on.
« Le matériel n’est pas prêt, depuis le dernier conflit, l’état major n’a pas su trouver d’idées originales, à croire que vous voulez perdre chaque nouvelle guerre que l’Italie entreprend ».
Le ton est cinglant, depuis sa sorte de ‘académie navale, Valerio n’a rien perdu de son été d’esprit.

Dans un coin, Tesei, petit homme brun, avec une fine moustache écoute avec attention. Tesei est alors seconde classe des constructions navales, tout comme le géant Toschi.
Tesei ferme les yeux et réfléchit. Les cuirassés de 35000 tonnes ne sont qu’à l’état de projet et pour les autres navires, ils ont en réfections. Borghese à raison dit il, rien de sérieux n’a été entrepris depuis 1918.
En bout de table un Midship lance :
« L’aviation à des équipe de volontaire de la mort, elle se chargera des cuirassés britanniques, nos navires d’assaut auront du travail… »

Borghese ironise : « c’est effectivement à la marine que revient de lutter sur mer ». Sur ces paroles, Valerio se lève et quitte la tablée.

Les conversations reprennent, après le déjeuner, Tesei prend à part Toschi et lui dit :
« As-tu entendu les réflexion de ton ami Borghese ? Sous forme de boutade, il dit la vérité, la marine doit combattre la marine, grâce à lui une idée me revient, tu souviens tu de Viribis Unitis ? Coulé dans le port de Cola ? »

C’était en automne 1918, cette aventure appartient aux fastes de l’histoire navale de tous les temps et de tous pays. L’armée autrichienne venait de se faire écraser, cependant il restait de gros navires de combat à flot. Le major Raphael Rosseti, ingénieur des constructions navales et le médecin Raphael Paollucci effectuèrent dans les derniers jours de la guerre, l’accès à l’immortalité :
Le 31 octobre 1918, ils furent transportés par une vedette au large de Pola. Une torpille, fixée de long du bord, fut chevauchée par les 2 hommes et fut mise à l’eau avant de disparaitre dans le fond.
La torpille était chargée de TNT magnétique afin de coller aux coques des navires.
La torpille était propulsée par air comprimé à 250 kgs, assurant ainsi une autonomie confortable.
L’engin faisait 8m30 de long, pesé 1 tonne et demi et filé 2 nœud. Il pouvait plonger ou faire surface mais avançait ordinairement au raz de l’eau.
Il s’agissait bien d’une torpille, mais pilotée par des hommes, une chose vivante, un centaure de la mer……
Paollucci et Rosseti gouvernaient l’engin en étendant les jambes dans l’eau telle des rames. Ils franchirent les différents barrages obstruant le port afin d’atteindre le Viribus Unitis et fixèrent leurs charges. Le lendemain matin, à 6h44, le Viribus Unitis frémis de l’étrave à la poupe. L’entreprise audacieuse des hommes venait de réussir.

Tel est le modèle dont Tesei et Toschi veulent s’inspirer dans leurs recherches, c’est décidé, ils vont entreprendre la construction d’un engin d’un genre nouveau.

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Naissance des SLC :

Enfermé à la Spezia, les 2 hommes discutent les détails techniques et nautiques.
Voici comment Toschi la définit : « le nouvel engin de guerre très analogue a une torpille par les dimensions et par la forme constitue une réalité un mini submersible entièrement nouveau, propulsé électriquement, avec un volent de manœuvre, rappelant celui des avions. La particularité la plus frappante est que l’équipe sera à l’extérieur. Les hommes seront à cheval sur l’enfin, à peine protégé par un écran ogival en matière plastique. Capable de se dirigé la nuit grâce a des appareils de navigation phosphorescents Panerai. L’engin sera protégé par une invisibilité totale. Les hommes pourront naviguer e totale autonomie directionnelle, mais aller se poser sur le fond, faire du stationnaire pour couper des filer.
Muni d’appareil respiratoire à grande autonomie, les opérateurs peuvent sans liaison avec leur officiers, respirer et naviguer jusqu’à 30m, en transportant dans un port ennemi, transporter une charge explosive à grande puissance. Echappant aux instruments à ultra-son, ils sont capables de se déplacer dans le port ennemi pour parvenir jusqu’ à la coque de quelques grands bâtiment afin d’y poser une charge. En explosant, celui ci coulera ».

Rapport rédigé, Tesei et Toschi soumettent le tout au ministre de la Marine en vu d’obtenir l’autorisation de construire 2 prototype afin de procéder à des essais. Contre toute attente, le miracle se produit, l’amiral, chef d’état major, donne son GO.
2 exemplaires expérimentaux doivent être immédiatement mis en chantier. 30 ouvriers des armes sous marine de la Spezia sont désignés pour effectuer les travaux.
Tesei et Toschi, ne sont cependant pas au bout de leurs problèmes…
N’étant pas déchargé de leurs post de base, ils ne peuvent pas consacrer à leur projet, que leurs heures libres. 2 mois suffiront pour mettre au point les 2 engins.
Les premiers essais sont satisfaisants, inattendus. Les sensations sont des plus nouvelles.
Les essais restent particulièrement secrets, l’état major est conscient de détenir une nouvelle arme de poids. L’amiral donna ainsi l’ordre de construire de nouveaux prototypes, nous sommes en 1936.
Tesei et Toschi, sont autorisés à faire un casting afin de sélectionner les futurs opérateurs.
Tesei voulait des hommes de sa trempe ayant le sens du sacrifice, du secret et dotés de qualités physiques exceptionnelles. Malgré les liens qu’il y avait entre Toschi et Borghese et malgré que l’idée fut relancée par ce dernier, Valerio fut écarter du projet, malgré que Borghese est été champion du monde de plongée sous marine !
Les moyens de transporter les engins n’étaient pas encore décidés, soit par les airs, soit par sous-marin ? Tesei et Toschi hésitent.
La naissance de la Decima MAS se profile.


1ere Decima MAS :

Autour de Tesei et Toschi se retrouvèrent plusieurs lieutenants, sous lieutenants de vaisseau, sous lieutenants des armes navales. Plusieurs soucis d’ordre administratifs vont venir quelque peu perturber l’avancé des travaux de Tesei et Toschi, ces derniers se retrouvant de nouveaux sur des bâtiments, leurs travaux ne pourront qu’être fait en dehors des heures de services régulières.

La base d’entrainement fut installée dans une propriété très étroitement surveillée. Aux abords de la résidence, Tesei et Toschi ont fait venir une péniche-atelier équipée de grues afin d’extraire et de mettre à l’eau les torpilles dépassant la tonne. L’entrainement des opérateurs était particulièrement difficile, les plongeurs étaient obligé de se servir de respirateur d’oxygène pur, beaucoup de troubles physiques furent enregistrés, perturbation auditive, caverne dans les poumons. Il n’était pas rare de remonter des hommes inconscients, atteint de douleurs aux articulations et parfois même atteint de paralysie partielle, cependant, les plongeurs étaient suivis assidument.

C’est d’ailleurs au cours de cette époque, que SLC (Siluro a Lente Corsa) allaient trouver leur fameux surnom.
Un jour, Tesei, suite à une panne, regagna la surface, Tesei était particulièrement énervé et se mit à hurler :
« Cochon de mécanique ! Elle m’a encore lâchée ! ».
Un mécanicien lui répondit :
« Ne t’inquiète pas, je vais aller le récupérer ton Maiale ».
Maiale, en italien veut dire cochon, se nom fut définitivement conservé.

Avec la fin de la guerre en Ethiopie et les proclamations de l’Empire, le danger représenté par la flotte anglaise en méditerranée s’estompa, l’état major décida donc de ranger les projets MTM (petit canot rapide chargé de TNT qui étaient lançait contre les cibles, au dernier moment, son pilote s’éjectait par l’arrière) et SLC. Les plongeurs stoppèrent leur entrainement et regagnèrent leur escadron d’origine. Ce sera une très lourde erreur qui se paiera durant la seconde guerre mondiale. Borghese accepta avec difficulté les décisions prisent et pestait contre les « vieux » de l’état major, tactiquement, comment pouvaient ils appréhender de futures guerre avec des idées d’un autre âge !?
Le 18 Juillet 1936 éclate la guerre d’Espagne, Borghese fait des pieds et des mains pour être envoyer au front et se voit confier un sous marin, l’Iride. Pendant un an et demi, Borghese va escorter les transports de troupe et cela sans essuyer aucune avarie ni même d’assaut, cette expérience permet à Borghese d’acquérir une connaissance pointue de la navigation et une maitrise sans failles de ses nerfs, ce qui plus tard lui sera d’une aide précieuse…
Pendant se temps, l’Italie a déjà enclencher son pacte avec le 3éme Reich, de son côté la marine se prépare déjà à la guerre, à ce titre, il est officiellement demander de créer la 1ère Flottille MAS*. Une note secrète révèle d’ailleurs que des plongeurs doivent être formés et que les engins secrets doivent reprendre du service.
· MAS : terme générique donné à toutes les vedettes lance-torpille.
· M.A.S provient de la devise latine Memento Audire Semper (Souviens-toi d’avoir d’oser toujours).

Au début des années 40, l’amiral Cavagnari ordonne la construction de nouveaux engins spéciaux, de son côté Borghese s’ennui à la Spezia depuis son retour d’Espagne, alors qu’il est à la tête d’un nouveau sous-marin, il est convoqué d’urgence.
L’amiral lui expose les stratégies en cours sur le corps d’élite doté d’engins spéciaux et lui propose la direction de la section sous marine. Borghese est content, il se dit qu’enfin l’état major rend honneur à ses engagements, ce qu’ignore Borghese, c’est que c’est son ami de longue date, Toschi, qui a soumis son nom à l’amiral.
Peu de temps après, Borghese est demandé afin de réaliser un test grandeur nature. Les 3 SLC sont fixées sur le pont du submersible. Les 6 opérateurs prennent place sur leur Maiale, fixe une charge et font exploser un bâtiment test. La méthode est concluante.
Borghese, perfectionniste, n’est pas heureux de voir les Maiale ainsi fixés sur le pont et donc exposés à l’eau salée, de plus, le fait que les Maiale soient non couvert, empêche d’effectuer des plongées inférieures à 30m, ce qui est particulièrement risqué, il demande donc à faire fabriquer des cylindres étanches, qui viendront se fixer sur le pont du sous-marin. Les cylindres qui faisaient 2800 kgs étaient fixés comme suite :
- 2 à l’avant.
- 1 à l’arrière.
Le poids énorme supplémentaire obligea à effectuer un allégement du sous marin, tout ce qui était superficiel fut ainsi sorti du submersible.
Pendant se temps (Mai 1940), le rouleau compresseur allemand déferle sur la France. De son côté Borghese regrette le temps mort imposé quelques années plus tôt et fait le bilan. 8 Maiale sont opérationnels, il en aurait fallu 80…

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La guerre :

Le 10 Juin 1944, Mussolini déclare la guerre à l’Angleterre et à la France, ce dernier demande alors au maréchal Badoglio quel plan est en préparation pour Malte, le maréchal répond : Aucun.
Malte est stratégiquement importante, située en Alexandrie et Gibraltar, les 2 bases navales britanniques mais n’a jamais retenu l’attention du haut état major. A cet oubli stratégique s’additionne un manque de préparation flagrant, à l’ouverture des hostilités, la flotte Italienne est ridicule, 6 cuirassés, dont seulement 2 réellement en service, 19 croiseurs et une cinquantaine de destroyers.
Il n’y a bien que les sous-marins qui soient en nombre suffisant, 108 pour être précis. Mais en bien mauvais état. Reste les engins spéciaux d’assaut, là encore en nombre insuffisant et les submersibles devant transporter les Maiale, le Sciré et le Gondar, ne sont pas prêts, car en attente de recevoir les cylindres protège SLC définitifs.

Borghese, de son côté connaît de nouveau un coup du sort en étant retiré de la Première Flottille MAS pour être affecté sur un vieux submersible. Pendant ce temps, les britanniques ont déjà coulé 11 sous-marins…
Borghese essuie avec une rare chance et d’insolence les attaques anglaises, ce dernier fort d’un sang froid à toute épreuve se retrouve même avec un sous-marin remplit d’eau jusqu’au tiers. Il parvint tout de même à le ramener à la base. Borghese est de nouveau envoyer au front, mais en Atlantique.
Pendant ce temps, la première mission des engins spéciaux est en marche, le point visé, Alexandrie ou mouille 2 gros navires de combat et un porte avion.
La mission aura lieu dans la nuit du 25 au26 Aout 1940.



Première mission, un échec cuisant :

Le Sciré et le Gondar étant en cale sèche, l’Iride est désigné pour effectuer la mission, hasard ou destin, il s’agit de l’ancien bâtiment commandé par Borghese lors de la mission en Espagne.
Pour éviter aux Maiale une trop longue traversée, enfin et les opérateurs sont emmenés par un torpilleur jusqu’au golf de Bomba. C’est à partir de ce point, que le sous-marin embarquera les hommes et les SLC.
Les sous marin arrive au rendez vous dans les délais et se stationne en baie, à côté du torpilleur, Brunetti, le commandant du submersible est inquiet en constatant le trafique de navire dans le Golf et craint de se faire repérer rapidement, il ne se trompa pas, le lendemain matin, 2 avions de reconnaissance anglais les repèrent. Le submersible est chargé des 3 SLC et les opérateurs ainsi que Tesei et Toschi sont à bord, Brunetti sort les jumelles afin de vérifier si des mouvements particuliers en lieux, 3 avions torpilleurs britanniques pointent en V vers eux, impossible de plonger, la profondeur étant de 15 mètres. Le branle bas de combat sonne, moteurs en avant toute ! Ferme les portes étanches ! Préparez vous à faire feu ! S’écrit Brunetti.
Les avions passent de chaque côté du submersible en tirant des rafales, plusieurs hommes sur le pont et l’homme de la tourelle sont touchés, le troisième avion approche, s’aligne et lâche sa torpille.
L’Iride est touché au niveau du quartier des officiers, le submersible coule en quelques secondes.
14 hommes demeurent en surface, parmi eux, les 5 équipages des Maiale. Brunetti et Toschi s’organisent rapidement afin de venir en aide à l’équipage resté enfermé dans le sous marin coulé.
Par miracle, le torpilleur italien ayant déposé les SLC et les opérateurs revient vers eux, une lutte dramatique s’engage alors pour sauver l’équipage, menacé de mourir noyé dans leur cercueil d’acier.
9 hommes sont enfermés.
Pendant plus de 20h, Tesei, Toschi, Birindelli, Franzini et dela Penne se relaient pour tenter de forcer le panneau arrière, la seule voix du salut possible. Ils finissent par y arriver, mais un spectacle macabre se présente à eux, 2 des 9 survivants sont morts, noyés en tentant une sortie. Les 7 autres membres d’équipage toujours enfermés affichent des signes évidents de dérangement mental, le manque d’oxygène commence à se faire sentir. Il faut faire vite à présent.
De l’intérieur, les 7 hommes reçoivent des ordres, pris de paniques, les 7 membres enfermés refuse d’obéir, les sauveteurs finissent par avoir recours à la menace.
« Si vous n’exécutez pas nos ordres d’ici une demi heure, nous vous abandonnons ici ».
Pour donner plus de poids à leurs menaces, les sauveteurs s’éloignent de l’épave afin de faire croire qu’ils abandonnent.
Les 7 prisonniers du submersible finissent par employer la technique communiquée pour être enfin libéré de leur cercueil.
Bilan, malgré ce sauvetage, catastrophique. Un submersible coulé et surtout 50 hommes tués. La première tentative d’assaut avec les SLC est un échec.
Les survivants seront ramenés par le torpilleur, au même moment, Borghese est de retour en Italie.


Borghese de retour à la Spezia :

Valerio Borghese vient de passer du temps en Atlantique à bord de U-Boote et imagine qu’il va de nouveau être affecté dans cet océan, l’amiral De Courten le convoque :
« Borghese, vous avez participé aux premiers essais des engins spéciaux, je vous nomme donc au commandement d’un des 2 sous-marins chargés de ce type de mission ».
Borghese ne comprend de nouveau pas et répond :
« Je viens de suivre un stage en Atlantique, je ne comprends pas ».
L’amiral fut ferme :
« Vous serez plus utile en méditerranée ».
L’entretien était déjà fini.

En sortant, Borghese tombe nez à nez avec Tesei et Toschi, son ami de longue date, ce dernier questionne Borghese sur sa satisfaction, malheureusement, les réponses de Borghese ne sont pas bonnes, il est encore une fois remonté contre la Supermarina et son état major.
Toschi n’insiste pas, car il est encore une fois à la source de la mobilisation de Borghese dans la 1ère flottille MAS.

Borghese prit donc le commandement du Sciré, sous-marin moderne de 620 tonnes (relativement petit donc) et Brunetti, suite à son échec à Alexandrie demanda et obtenu le commandement du Gondar. Les 2 sous-marins étaient spécialement aménagés, 3 cylindres ornaient le pont, suite à des recommandations de Borghese, les submersible étaient dotés d’un couleur spéciale, verdâtre, plus apte à se fondre dans le ciel nocturne. Tout est prêt pour de nouvelles missions.

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Alexandrie - Gibraltar :

Le 7 septembre, Mussolini ordonne de lancer une offensive contre l’Egypte, très rapidement le port de Sidi Barrani est maitrisé, seulement, la progression est rapidement stoppée, les navires anglais sont en nombre et ils harcèlent leur route maritime à partir de leurs bases d’Alexandrie et de Gibraltar. Une attaque simultanée de ces 2 ports se prépare.

Les futurs chefs de ces attaquent sont réunis, Borghese, Brunetti, Tesei et Toschi sont présents, leur responsable prend alors la parole :
« Nous allons tenter une opération contre Gibraltar et Alexandrie le même jour à la même heure. Tesei commandera une équipe, Toschi une autre. Le hasard va décider qui va ou ».
Toschi tend sa casquette, Tesei en fait autant. Borghese et Brunetti déposent leur nom dans la casquette de Tesei puis dans celle de Toschi. Le sort désigne Borghese et Tesei pour Gibraltar et Toschi et Brunetti pour Alexandrie.
La conférence se clos. Jusqu’à la fin de la semaine, les préparatifs battent leur plein, puis l’activité cesse soudain…

Les Maiale sont chargé à bord du Gondar dans la soirée du 21 septembre, les opérateurs sont embarqués.
La traversée vers Alexandrie s’effectua sans soucis. Le 29 à 19h, le Gondar fait surface, à quelques milles du phare du Ras-el-Tin, indiquant la rentrée de la rade, afin de réceptionner les derniers ordres de la Supermarina et de lâcher les opérateurs.
L’atmosphère est lourde à bord du submersible, les hommes sont tendus…
La radio grésille….
« Flotte anglaise a pris le large, rentrer Tobrouk ».
Le Gondar effectué un demi-tour et tente d’emprunter au plus juste le trajet aller, afin d’éviter les mines…
A 20h30, un ordre de Brunetti retentit : « plongée immédiate, navire ennemi à moins de 800m ! ».
Le Gondar s’enfonce à environ 100m de profondeur, en surface, 3 navires anglais « chasseur de sous-marin » reviennent de mer du Nord, à leur bord, la dernière technologie embarquée, le sonar.
Quelques minutes s ‘écoulent…..5 explosions retentissent, le petit sous-marin bouge comme une feuille dans un ouragan, tout le monde garde son calme, Brunetti ordonne une descente à 125m et un silence total…Au dessus, les chasseurs de submersible lâchent des chapelets de grenades sous-marines, le Gondar se plie, soumis à des pressions extraordinaires, l’eau commence à s’infiltrer, rapidement, l’équipage à de l’eau jusqu’à la ceinture, le Gondar commence à piquer du nez, 120m, 130m, 150m… ;Encore quelques dizaine de mètres et l’explosion du submersible sous la pression s’effectuera. Brunetti ne veut pas revivre sa première mission, il ordonne de faire surface et demande à Toschi d’organiser l’évacuation. Le Gondar remonte à la surface et crève la surface de l’eau telle une bulle d’air.
« Ouvrez les panneaux, sautez à la mer » s’écrit Brunetti.
Le froid, en surface est saisissant, les premiers hommes tombent en syncope et tombe à la mer en grappe, les ballastes sont de nouveau ouverts afin de faire couler le submersible et ainsi conserver le secret des Maiale. Brunetti en haut du kiosque agite un drapeau blanc en direction des navires anglais, les hommes sont faits prisonniers.
Pour Toschi, le précurseur, la guerre est finie, la captivité commence. Un long voyage l’amènera jusqu’aux Indes, il ne reverra sa patrie que 4 ans plus tard, après 3 tentatives d’évasion, dont la dernière le conduira à Goa.

De son côté, le Sciré a quitté la Spezia le 24 Septembre, avec à son bord Tesei, dela Penne, Emilio Bianchi et bien entendu Borghese.
L’opération consiste à se rapprocher au plus près du port militaire dans la baie d’Algésiras afin de débarquer les opérateurs et leurs Maiale. La traversée de quelques jours offre à Borghese l’opportunité de se rapprocher de ses hommes, après dieu, il est le seul maitre à bord et la confiance que les hommes doivent mettre en lui doit être aveugle. Il réussit sans peine son entreprise, malgré la longue expérience des hommes, la fougue, les coups d’éclats et de gueules de Borghese l’on précédé, sa réputation est énorme, dans le sens bénéfique du terme.
Gibraltar est en vu, nous sommes le 29 septembre, comme le Gondar, la flotte anglaise n’est pas présente en rade et Borghese reçoit l’ordre de rentrer.
Les anglais ont il été prévenus ? Simple coïncidence ?
La paranoïa ne s’emparent pas des hommes, cet échec vient même renforcer leur désire d’accomplir leurs futurs missions avec d’autant plus de conviction.


Gibraltar, seconde tentative :

Nouvelle lune, fin Octobre 1940, Borghese s’apprête à repartir vers Gibraltar, les opérateurs sélectionnés sous les ordres de Tesei préparent soigneusement leur matériel, montre, boussole, profondimètre, combinaison et appareil respiratoire.
A Gibraltar, 2 cuirassés mouillent, le 21 Octobre, les cordages libèrent le Sciré, qui démarre sa route, de nouveau vers Gibraltar. Le 27 Octobre, après une traversée mouvementée, le Sciré arrive à l’entrée du détroit de Gibraltar. Borghese demande de remonter afin d’effectuer une vision télescopique, l’homme scrute et ne voit rien. R.A.S.
Borghese profite du calme relatif pour commencer son approche, malheureusement, des courants violents et des contre-torpilleurs ennemis l’on repéré et pris en chasse entre deux, le Sciré s’enfuit pour finir dans la baie d’Algésiras. Le calme revient, Borghese étudie de nouveau ses cartes afin de définir au mieux l’endroit ou il va pouvoir déposer ses hommes. Ce point doit être relativement près de la cible, afin d’éviter que les opérateurs s’épuisent.
De nouveau en Baie de Gibraltar, Borghese demande l’arrêt des moteurs, il est environ 12h. Le Sciré est posé par 70m de fond, dans le silence le plus total. Les courants sont toujours aussi forts et le submersible s’agite de plus en plus, effectuant même des sauts, soudain vers 18h, le Sciré se met à glisser le long de la paroi de la falaise, 80, 90, 100m, Borghese ne bronche pas. L’équipage commence à s’inquiéter, qu’allons nous faire ? Le submersible finit par stopper sa glissade, Borghese dit à ce moment là :
« Il fallait bien qu’il s’arrête à un moment ou à un autre ».
Ce jour là, le sang froid de Borghese a provoqué une admiration de tout l’équipage, leur commandant était fort, intelligent, au dessus des situations.

Le soir arrive enfin, le Sciré fait surface, visibilité parfaite. Borghese est à 500m de la côté de la baie de Tolmo et aperçoit sans peine Gibraltar, curieusement illuminé. Borghese remet les moteurs en route, faible régime et passe en semi plongée afin de s’approcher encore, le silence est complet à bord, 2 milles les séparent à présent de Gibraltar, le fond devient de plus en plus faible…Surface, le kiosque du Sciré crève la surface, Borghese y monte, Gibraltar est devant lui, à quelques centaines de mètres.
Tesei s’active et demande à ses hommes de se préparer, Tesei veut attaquer l’un des 2 cuirassés, dela Penne, un porte avion. Le Sciré plonge de nouveau et se pose par 15m de fond. Borghese via les écouteurs hydrophoniques entend la progression des hommes en train de sortir les Maiale de leur cylindre, soudain le silence, les 3 SLC sont en route vers leur objectif. Borghese se retourne vers le reste de l’équipage : « Mes enfants, nous n’avons qu’à rentrer puisque notre mission n’est pas de les attendre ».

Aussitôt après avoir enfourché leurs Maiale, les 3 équipes se dispersent. Dela Penne et Bianchi tombent en panne après 20mins, ils regagnent la terre et son récupéré par un agent italien chargé de cette mission.
Tesei et Pedretti eux, sont victimes de plusieurs avaries vers 5h du matin. Au moment de franchir les obstructions du port, leur SLC s’enfonce de l’arrière et leur système respiratoire ne fonctionne plus, ils rejoignent Dela Penne et Bianchi.
Birindelli et Paccagnini ont été les derniers à sortir leur SLC de son cylindre, accusant ainsi environ 40 minutes de retard sur les autres équipes. Ils atteignent la surface, ils se rendent vite à l’évidence que leur engin est incapable de se déplacer à la vitesse prévue et encore moins de se stabiliser en profondeur, de l’eau est rentrée dans le compartiment batterie, alourdissant ainsi l’enfin et le déséquilibrant. Malgré ce problème, les 2 hommes poursuivent leur mission, les yeux rivés sur leur montre, fournie par un fabriquant Florentin, afin de surveiller le timing.
Le cuirassé Barham est en vu, il décide d’enfoncer le Maiala jusqu’au fond et se retrouvent à naviguer au ras du sol, ils s’approchent de plus en plus, au point d’entendre la vois des gardes, qui ne les entent pas, ni même les voient, seul la tête des opérateurs dépasse de l’eau, cela fait 3h et 40 minutes qu’ils ont quitté le sous marin.
Les obstructions métalliques du port et devant eux, un filé métallique géant permettant d’éviter que les torpilles atteignent la rade, le SLC passe les 2 filés, les opérateurs remplissent la caisse de plongée de l’enfin puis vont se poser par 14m de fond. Le Barham se distingue de son énorme ombre, ils sont tout proches.
Paccagnini commence à manquer d’oxygène et est contraint de faire surface, Birindelli reste seul, dans la pénombre, il décide d’avancer lentement, au bout d’une dizaine de minutes, le moteur s’arrête brusquement, Birindelli distingue parfaitement le bruit des machines du Barham, il est fou de rage et est obligé de faire surface…passablement énervé, il replonge, bien décidé à faire avancer son Maiale. Le manque d’oxygène arrive, les premiers symptômes d’évanouissement commencent à se faire ressentir, il abandonne après avoir déclenché le système de mise à feu et refait surface, cela fait plusieurs heures qu’il est dans l’eau, il peine à sortit du port et comprend vite qu’il lui sera difficile de regagner la terre ferme. Après tant de difficulté se profile un peu de chance, un rochet providentiel lui permet de récupérer son souffle et un peu de force, ce qui lui permet de sortir du port et de monter à bord d’un cargo qu’il croit être le point d’accueil, malheureusement, le bateau en question est dirigé par un marin anglais. Birindelli est fait prisonnier et est remis au bureau du contrôle naval.
Les policiers lui demandent ses papiers, au moment il sort ces derniers, une énorme explosion éclate, le Maiale vient de sauter.
Le policier anglais, d’une voix calme lui dit :
« Si vous êtes celui que je crois, vous êtes en retard de 3 jours. Vos amis se promenaient sur la plage la nuit dernière ».
Birindelli resta muet.

Birindelli ne perd pas son objectif premier et très vite, il se dit qu’il doit à tout prix prévenir la Marine Italienne que Gibraltar n’est plus inviolée et qu’il a réussit à pénétrer dans la rade. Il finira par trouver une solution digne des meilleurs commandos en rédigeant une lettre à sa mère dans laquelle il parle d’examens :
« Les professeurs n’ont pas été trop méchants, je conseille à mes amis de continuer à préparer leurs examens car ils seront certainement reçus ».
Sa pauvre mère en recevant la lettre crue que son fils avait perdu la tête et par acquis de conscience, elle transmet la lettre au commandant Moccagatta et à Borghese, devenu entre temps patron de la section sous marine des engins d’assaut.
Dès la première lecture, Borghese comprend le message camouflé dans la lettre de Birindelli.
De leur côté, les autres opérateurs ont pu regagner leur base grâce au système de récupération mis en place. La mission a échouée, mais une paranoïa aigue est depuis venue s’installer dans l’esprit de tous les marins britanniques.

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Gibraltar, troisième tentative :

En Mai 1941, le Sciré est toujours commandé par Borghese, une troisième tentative d’une attaque de Gibraltar est prévue, à présent chef de la Decima Mas, Borghese a étudié les 2 premières tentatives afin de relever les points qui on péchés. En premier lieu, les SLC ont été améliorés, Tesei les a poussé à bout, dans leurs derniers retranchements, les Maiale résistent. Afin de ne pas leur imposer les contraintes d’un long voyage sous marin, Borghese prend la décision de faire voyager les Maiale par avion jusqu’en Espagne puis de la faire transporter en mer en utilisant un pétrolier ancrée à Cadix depuis le début des hostilités.
Le Sciré sera donc contraint de passer le détroit puis de le refranchir pour évacuer les hommes et leurs engins.
Le 23 Mai, le Sciré a franchit le détroit par 60m de fond et atteint Cadix, là, il stoppe machine et fait preuve d’un silence religieux jusqu’à la tombé de la nuit, là, il fait enfin surface et pénètre dans le port, slalom à travers les navires en mouillage jusqu’au pétrolier.
Les Maiale sont chargés, l’un d’eux est abimé, Borghese demande à ce qu’il soit coulé dès les 40m de fond atteint. Les hommes sont prêt et des légumes ont été monté à bord, pour changer un peu des conserves, le Sciré est prêt et quitte la baie, silencieux, comme il est venu.
Vers 1h40 du matin, le Sciré est aux abords de Gibraltar, les opérateurs évacuent le submersible pour aller rejoindre leurs Maiale. Quelques instants après, les 2 équipes se séparent, l’une aperçoit un vapeur de tonnage moyen, une belle cible, les hommes (3 au lieu de 2 par Maiale) accrochent le Vapeur dans le but d’y fixer leurs explosifs, l’un des opérateurs est suspendu au gouvernail tandis que les 2 autres s’occupent de l’explosif. Dans cet acte, l’opérateur suspendu au gouvernail s’est retrouvé à manquer d’air, les 2 autres ont du lui porter secours, oubliant le Maiale, qui lui, sans pilote, se met à couler, les 3 hommes détruisent leur matériel respiratoire et commencent à nager vers la côte. Ils y parviennent vers 4h du matin, l’autre équipe les rejoint peu de temps après.
Les 2 équipes échangent sur leur actions, aucune des 2 ne semblent satisfaite, c’est un échec pour la troisième fois.
Le bilan, cependant n’est pas si mauvais, ces opérations ont permis de roder les opérateurs, de confirmer les qualités du Sciré et surtout de son commandant, Valerio Borghese. La guerre se poursuit, les intérêts stratégiques et politiques changent, leur objectif est à présent Malte.


Malte :

Malte se retrouve vite être une place stratégique et la Luftwaffe ne cesse de pilonner l’ile pour tenter de l’isoler et de la neutraliser. Cette dernière appartient à l’Angleterre depuis 1800 et depuis, les anglais disposent d’un armement particulier stocké sur cette ile, une flotte complète de sous-marin, 7 bombardiers ainsi que des vedettes rapides spécialisées dans le torpillage nocturne.
Cette puissance concentrée empêche toute tentative allemande et italienne de prendre le dessus, la Supermarina décide alors de sortir leur botte secrète, la Decima MAS.
Le plan de bataille commence à s’orchestrer, cependant, les commandants mobilisés pour l’opération restent sceptiques sur la façon dont le haut état major à appréhendé l’attaque, il faut dire que les attaques des opérateurs et de leurs SLC ne sont plus totalement ignorées des anglais, là se situe un risque, en effet, les anglais ont depuis renforcé leurs filés métallique anti-torpille et les italiens n’ont disposé que de vue aérienne de Malte pour élaborer leur attaque.
Compte tenu de la découpe particulière des côtes Maltes, l’approche n’est pas aisée et en prenant considération de ce point, une attaque sous marine est finalement vite écartée et une première mission à l’aide de MTM (cette section fait partie de la Decima MAS) est alors engagée, elle se solde par un échec.
Les commandants, se retournent alors vers Tesei et à sa section de Maiale pour envisager une attaque avec des MTM et des Maiale, avec là encore, une condition particulière, déposer les Maiale en surface et non en immersion, toujours à cause des fond escarpés de Malte. Borghese se retrouve donc sur la touche, ce qui, pour une fois l’arrange, car il souhaite continuer l’entrainement de ces futurs opérateurs.
Les accès à Malte ne sont pas évidents et les endroits ou mener l’attaque un peu flou, pour accéder au port, 2 chemins sont possibles, l’un, constituant l’entrée principale (protégé par 4 rangés de filet d’obstruction), l’autre en passant sous un viaduc maintenu par 3 piles, lui aussi armé d’un filet d’obstruction se prolongeant jusqu’au fond de l’eau.
Le commandement, peu fière de ça première tentative, décide de na pas remorquer les MTM par des vedettes et choisit alors, pour les transporter, d’utiliser le yacht de Mussolini avec en escorte, 2 vedette MAS, dont 1 avec à son bord les 2 Maiale.

Un des Maiale devait s’approcher du filet du viaduc afin de la faire exploser, pour laisser ensuite les MTM fondre vers leurs cibles. L’autre SLC, devra alors pénétrer dans la rade afin de détruire 1 ou 2 sous marin.
Le Yacht met les moteurs en route, l’attaque doit avoir lieu à 4h30 du matin, la traversée se fait sans soucis, cette tentative doit être la bonne.
A minuit, le yacht stoppe les moteurs à environ 8 milles de la terre, les 2 MAS (vedettes) en font tout autant, les grues s’activent afin de débarquer les 9 MTM. Le premier MAS remet les moteurs en route et remorque les 9 MTM vers leur cible, de l’autre côté, le second MAS se dirige vers le pont avec à son bord les hommes de Tesei. Le yacht, lui, fait chemin retour.
A environ 100/200m de l’objectif, le MAS met à l’eau un premier Maiale, Tesei le déclenche, le Maiale refuse de démarrer (ils portent vraiment bien leur nom !), Tesei s’énerve un peu contre son engin et fini par le démarrer, Tesei accuse une perte de temps…Le MAS repart afin de déposer le second Maiale devant la base des sous marins.
Tesei continue sa progression et arrive enfin devant le filet d’obstruction, il regarde sa montre, il est 4h30, l’heure prévue à laquelle les MTM doivent franchir le filet, Tesei n’a plus le temps et n’hésite pas une seconde, règle son détonateur sur zéro, salut son coéquipier d’une franche poignet de main et se fait sauter…
2 jours plus tard, les anglais ne retrouveront que son masque au bout duquel, quelques lambeaux de chair pendent. Tesei, le père des Maiale a sacrifié sa vie pour le bien de sa mission, il vient également de rentrer dans la légende.
La déflagration fait vibrer la coque des MTM qui se dirigent vars le viaduc, les pilotes des MTM deviennent hésitants, le filet d’obstruction a t-il bien été détruit ?
Plein gaz, 2 MTM en tête, le reste derrière. Les MTM de tête foncent sur le barrage, le premier pilote se jette à l’eau à 80m du pont, aucune explosion, le second, se dirige vers la mort à pleine vitesse, fatalité, une déflagration énorme déchire l’air, l’un des pylônes du pont vient de s’écrouler, empêchant à présent tout passage de MTM. Les anglais, alertés par la première explosion mitraillent alors la surface de l’eau balayée par des projecteurs, le reste des MTM seront stoppé sous des pluies de balle. L’aube pointe, les 2 vedettes MAS rebroussent chemin ne voyant personne revenir au bout d’une heure, des avions anglais repère les MAS, sur 13 personnes à bord des 2 vedettes, 9 en réchappent et sont faites prisonnières.
Dans les jours suivants, des vols de reconnaissances italiens prennent des photos, aucun objectif n’a été atteint, détruit. La mission est un échec, les pertes sont lourdes.
Les italiens ont ignoré une information très importante, Malte était équipé de radars, les anglais étaient au courant de leur présence bien avant l’attaque…


Orgueil :

Le bilan est lourd en regardant le passé, des échecs, des actes héroïques, mais trop de mort. Borghese a à présent l’entière responsabilité de la Flottille, il a la rage et fait des actions précédentes une période de rodage, il va pour la première fois négliger sa famille, pour se consacrer corps et âme à la Flottille. Sa première action consiste à rendre hommage à Tesei et baptise la flotte de sous-marin Teseo Tesei (ce nom est toujours en vigueur) puis il s’emploie à s’entourer des meilleurs hommes et met un point d’honneur à perfectionner le matériel, il en créé également, les MTM sont modifiés, les SMA voient le jour (vedette rapide lance torpille). Côté homme, il créé un entrainement relativement dur et violant afin de former les futurs opérateurs, les échecs de Gibraltar ne doivent plus se représenter.
Les SLC eux, sont entièrement revus, les performances et la fiabilité font un bon considérable en avant. Enfin, Borghese créé une nouvelle spécialité, un corps d’élite, les premiers nageurs de combat de l’histoire, les Gamma. Cette idée avait germé dans son esprit à la suite des observations faites par les équipages des Maiale au cours de leurs raids contre Gibraltar. Les opérateurs sur leur Maiale se retrouvaient avec des charges de plus de 250 kgs, importante pour faire sauter un gros navire, mais surement trop importante pour faire le minimum de dégât pour couler un navire. Il a donc imaginé des scaphandrier munis d’appareil respiratoire autonome, évoluant à la palme et emportant avec eux des charges explosives plus petites, mais suffisante pour effectuer de sérieuses brèches dans les coques.
C’est en imaginant les Gamma, que la fameuse sangsue est née, une charge explosive circulaire biconvexe contenant environ 3kgs d’explosif, le tout muni d’un système de ventouse en caoutchouc afin de coller aux coques, d’ou le petit nom donné.
Pendant la phase de rodage de ces nouveaux outilles, Borghese confie l’entrainement des hommes Gamma à Eugenio Wolk. Cependant, malgré l’entrainement, le groupe Gamma exige de bons, d’excellents nageurs, Borghese exige donc d’obtenir la liste des inscrits à la fédération italienne de natation, il constate alors, à partir de cette liste, que la plupart des éléments intéressants sont déjà mobilisés, dans l’armée de terre, souvent, étrange se dit il, il fait jouer ses relations et les hommes affluent à la Spezia.

Borghese est gonflé à bloque, l’épine qu’il a dans le cœur s’appelle Malte, et lui rappelle la disparition de Tesei, il demande de nouveau à la Supermarina, l’autorisation d’effectuer une nouvelle attaque contre…Gibraltar.

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Gibraltar, Quatrième tentative :

Le soir du 19 Septembre 1941, le Sciré est en route pour Gibraltar, il croise d’ailleurs bon nombre de navire anglais qui auraient été facile à couler à la torpille, la mission est bien précise, il n’y déroge pas.
Quelques heures plus tard, le Sciré se retrouve à l’endroit habituel, dans la bais d’Algésiras. Moteur stoppé, silence complet. Toutes les demi-heures, des grenade sous marine sont envoyées, les anglais ont peur des torpilles de chair et d’os, ils ont mis au point se système de défense.
A 0H04 le 20 Septembre, le périscope de Borghese sort de l’eau et observe les 6 opérateurs sur leur engin, la rade de Gibraltar est pleine : 1 cuirassé, 1 porte-avion, 1 croiseur, 3 contre-torpilleurs, une citerne et un chasseur.

Le Sciré s’enfonce de nouveau, laissant les opérateurs se diriger vers leurs cibles. Le Sciré rentre en Italie.

Depuis plus d’une heure, Vesco et Zozzoli, 2 opérateurs, naviguent sur leur Maiale, ils entendent un bruit d’hélice, ils posent leur SLC sur le fond, ils stoppent leur Maiale et attendent que la vedette anglaise s’éloigne, le grenadage systématique mis en place par les anglais continue, pas d’affolement, Vesco fait surface (pendant que Zozzoli attend au fond), afin de repérer sa cible, un gros cargo, puis replonge, refait surface et observe un petit pétrolier, Vesco replonge.
Durant sa descente, Vesco se rend compte que Zozzoli ne suit pas, il est épuisé, Vesco décide de continuer seul. Minutieusement, Vesco fixe sa charge puis repart aider son camarade, qu’il arrive à extraire de l’eau, Vesco regarde sa montre (est-ce utile de préciser quelle modèle ?), il est 5h35. Il ne tarde pas à être rejoins sur la plage par Cataleno et Giannoni qui ont, eux, posé leurs charges sur un vapeur de tonnage moyen.
De son côté, Visintini navigue en surface, 2 vedettes se dirigent vers lui, il en apprécie la distance et plonge de nouveau, vise le milieu et passe sans toucher l’une des 2 vedettes, il a eu chaud. Il continue à progresser, aidé de sa lampe torche étanche (fabriquée là aussi par Panerai), en s’éloignant, il s’aperçoit que l’entrée du port n’est pas protégée.
Visintini et Magro sourient, ils aperçoivent un pétrolier énorme et un croiseur, Visintini se dit qu’il préfère attaquer le pétrolier, en explosant, l’incendie causé devrait faire des dégâts très importants.
Le Maiale racle la coque du pétrolier, le grattement du manille que l’on visse sur la quille de roulis se fait entendre, Margo amorce l’explosif. Ils reprennent le chemin de retour, afin de rejoindre leurs amis, déjà à terre.
A 8h43, le pétrolier de 15873 tonnes explose et se disloque, un petit tanker situé à côté coule également, Visintini est content, ces camarades se contentent d’un 2444 tonnes et d’un 10900 tonnes.

La Decima MAS est enfin reconnue, la Supermarina ne tarie pas d’éloge à l’encontre des hommes de Borghese, ce dernier est fou de rage :
« Eux qui ne nous croyaient pas capable de couler une barque, voilà qu’à présent ils m’appellent toutes les minutes, sans aucun respect des codes de sécurité, pour nous féliciter ».
Pour une fois l’état major plia sous la colère de Borghese et assouplissa son énervement en décoré de la médaille d’argent de la valeur militaire tous les opérateurs et Borghese fut promu au grade de capitaine de frégate.
Le malentendu passé, le Roi en personne se rendra lui même rendre visite à Borghese :
« Commandant, quelle sera votre prochaine cible ? »
« Alexandrie, c’est là que nous pensons porter un coup décisif à la Royal Navy ».


Mission Alexandrie :

Alexandrie, le 19 Décembre 1941, 4h10 du matin à bord du Quenn Elizabeth, l’amiral Cunningham est assi est boit son café, ses reflexions sont sombres, depuis la dernière attaque réussit de Gibraltar, il a une désagréable sensation, celle d’être assis sur un barril de poudre…à l’exterieur de son bureau, les hommes courent dans tous les sens, sa réflexion provient d’une alerte qui vient d’être donnée.
Un peu plus loin à l’exterieur, le cuirassé Valiant, un des fleuron de la flotte britannique mouille son ancre, sur son pont, 2 hommes de garde font leur tour de garde, comme souvent, ces derniers s’amusent à cracher par dessus bord, en essayant de viser une cible, à 3h40 du matin, c’est sur une étrange cible qu’il vont cracher, un homme, une ombre noire, est en train de nager vers le proue du cuirassé, Halte, halte !!! Le nageur continue sa nage, d’autres arrivent et appercoivent également cette ombre étrange, quelques raffales sont tirées, le nageur à disparu dans le noir.
Une vedette est mise à l’eau, tous les projecteurs sont alors allumés, quelques minute plus tard, 2 étranges hommes vétus de noir et dégoulinant sont issés à bord du Valiant.
Le commandant Morgan commence alors un long interrogatoire.
- Qui êtes vous ?
- D’ou venez vous ?
- Pourquoi ?
L’un d’eux répond :
« Je suis l’enseigne de vaisseau Luigi dela Penne, rien d’autre à ajouter ».
Les second répondit :
Je suis le quartier maitre scaphandrier Bianchi de la Marine Royal italienne, rien d’autre à ajouter ».
L’amiral Morgan compris très vite qu’il était en face de la plus grosse menace italienne, les 2 hommes sont mis aux arrêts.

Cela fait une demi heure que les 2 hommes sont à ord du Valiant, l’interrogatoire continue.
« Avez vous déposé vos charges explosives ?
Les 2 Gamma restent muets.
Puisque vous voulez rien dire, je vous fait conduire à fond de cale, à côté des munitions, ainsi, vous serez aux premières loges, réplique Morgan.

Dela Penne angoisse, sert les machoirs, sa charge explosive et pil poil sous le dépôt à munition…Il reste muet et se met à compter les secondes, on lui retire sa montre, le temps s’écoule, les anglais deviennent angoissés à leur tour.
« Ou est la charge explosive ? »
Dela Penne ne répond pas et continue à compter dans sa tête..
Tout à coup, dela Penne demande à voir le capitaine, Morgan l’attend sur le pont.
Dela Penne arrive devant Morgan.
« Commandant, votre navire va sauter dans un quart d’heure, vous devriez faire évaquer vos hommes ».
« Ou est la charge !!! » Silence.
Dela Penne est de nouveau reconduit dans la soute à munition.
Dela Penne s’adresse à Bianchi.
« Cette fois ci, prie, notre compte est bon ».
En effet, les 2 Gamma ont placé pas moin de 300 kilos d’explosif, juste sous leurs pieds, dela Penne sert la machoir et se force à ne pas sortir en criant « l’explosif est ici !!! ».
Soudain, c’est l’explosion….

Miraculeusement dela Penne s’en sort sans aucunes éraflures ! Il se retrouve à ciel ouvert et se dirige en courant vers la poupe. Une fois arrivé, il se retrouve à côté de Morgan, dela Penne raconte :
« Je me suis retrouvé à coté de l’amiral, je fixais le Quenn Elizabeth, dans le soleil levant, soudain, le navire de 35000 tonnes se souleva d’environ 1 mètre au dessus de l’eau, pour retomber ensuite ».

Quelques seconde plus tard, un pétrolié, le Sagona, explose également. Les 3 équipes de Gamma ont réussit pleinement leur mission avec un degré de perfection jamais atteint, comment ont ils fait ?

10h auparavant, Borghese et son fidèle Sciré s’étaient faufilé entre les rocher de la baie d’Alexandrie, tapie dans les profondeurs. Borghese avait préparé l’opération avec un soin particulier, les Sciré se retrouvait donc en base avancée, pendant que les Gamma et leurs SLC avaient été acheminé par avion à Léro. Le Sciré, magré toute les attaques subis se porte très bien.

Le 17 décembre, dans l’après midi, le Sciré avance calmement par 100m de fond, à la limite extérieur des champs de mine, à bord, le silence est religieux, plus un mot, les homme sont tous déchaussés, seules les gouttes de condensation tombant à terre fond du bruit, même les moteur, en marche lente, ronronne et participent au silence, Borghese, bien rodé, ne se fait obéir que par signe et clin d’œil. On ourrait croire l’ambiance dure, en fait elle était particulièrement détendue, les hommes savant que c’est Borghese qui est aux commandes…
Pendant se temps, les opérateurs Gamma dormeent, sereins, seul dela Penne bouge un peu, mais juste pour saisir un cake de temps en temps, pour se rendormir derrière. Le 18 Décembre, le Sciré est à proximité de la côte, il rase le fond, invisible, il continue son approche jusqu’à ce qu’il trouve, à 18h40, un point de fixation idéal. Le Sciré est à 15m de fond à quelques mille du port d’Alexandrie.
Borghese sort le périscope, mer calme, rien ne bouge à l’exterieur, il avance le sous-marin encore un plus, vers le sud. Il est 20h, les opérateurs commencent alors leur toilette et le médecin les inspecte une dernière fois. Borghese sort de nouveau le périscope, ils ne sont qu’à quelques mètres du point fixé, performance énorme après 16h de névigation en aveugle !
Les opérateurs sont prets, le temps est idéel pour une attaque, ces derniers demande à Borghese de mettre en place une cérémonie des vœux.
Commandant, demandent les hommes, nous ne voulons pas de cérémonie religieuse, donnez nous le coup de pied aux fesses porte-bonheur !
Borghese s’executa et prie congé.

Les hommes sont à présent à l’exterieur du Sciré et sont en train d’ouvrir les cylindres pour en extraire les SLC chargés quelques jours auparavant puis le chevauchent pour se diriger vers leur mission.
21h45, dela Penne fait surface, il constate avec plaisir qu’ils ont franchit la ligne des torpilleurs de protection et qu’isl ont environ 8h d’obscurité devant eux pour effectuer leur mission. Dela Penne balaye l’horizon sur 360 degré, il aperçoit 3 contre torpilleur qui doivent rentrer en rade, une opportunité énorme pour franchir sans complications le filet bloquant l’entrée du port. Les 3 SLC se mettent dans le cillage de chacun des 3 contre torpilleur, personne ne les voit, une fois en rade, dela Penne ordonne aux 2 autres équipe de laisser libre court à leur imagination pour effectuer leur mission.
2h19, dela Penne touche la coque du Valiant avec son SLC, tout à coup, le Maiale pique du nez et va se retrouver à 17m de fond, dela Penne plonge pour le rattraper et s’aperçoit que son second n’est plus là, il fait surface et constate qu’il ne trouve pas trace de Bianchi, il replonge, en laissant son second à son propre sort, pour essayer de récuperer son Maile, qui refuse de fontionnet, un cable d’acier est enroulé autour de l’axe de l’hélice.
Que faire ? Il a besoin de son engin pour accomplir sa mission, dela Penne décide donc de le trainer à bout de bras sous le Valiant, pour cela, il utilise sa boussole afin de se diriger, il est particulièrement fatigué, l’enfin est lourd, la vase ne permet pas d’avancer facilement, il ne voit plus sa boussole, la vase soulevée créait un écran, les verres de son masque deviennent obscurs, heureusement, le bruit de certaines machine du Valiant commençent à se faire entendre, il se dirige alors vers ces bruits, au bout de 40 minutes, sa tête cogne ce qui constitue le centre de la coque du navire. Dela Penne enclanche ses charges et les régle à 6h, comme Borghese l’a demandé. Une fois cette action réalisée, il se laisse remonter à la surface, le moment même ou il retrouve Bianchi, accroché à une bouée à moitié évanoui, c’est à ce moment qu’il est fait prisonnier. De l’autre côté, les 2 autres équipes ont eux aussi réussit leur mission.
Tous les 6 recevront la médaille d’or de la Valeur militaire à leur retour de captivité. Ironie du sort, Dela Penne se verra se faire remettre la sienne par Sir Morgan, commandant du Valiant, devenu depuis commandant des forces navales en Méditerranée !


L’action d’Alexandrie est la première réelle mission ayant inversé la situation stratégique en Méditerranée. C’est seulement après l’intervention américaine, que la flotte britannique reprendra du poil de la bête, « malheureusement », Borghese sera vite conscient, que l’armée terrestre, elle, de son côté, ne sera pas au niveau.

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Malte, seconde tentative :

Borghese est au zénith de sa « gloire », il a réussit, grâce à de la chance, de l’intelligence et de la technique à décrocher la plus haute distinction militaire italienne, l’ordre militaire de Savoie.
Le ministre le reçoit peu de temps après cette cérémonie et questionne Borghese sur sont avenir, ce dernier réplique très rapidement, qu’il faut poursuivre les attaques afin de faire définitivement pencher la balance de leur côté. Le ministre lui demande alors depuis combien de temps il est au commande du Sciré :
- Un peu plus d’un an, répond Borghese.
- Vous allez abandonner le Sciré et vous consacrer uniquement à l’unité sous marine Decima.
- Ne puis je pas effectuer les 2 missions, je n’ai jamais échoué.
- Non, vous allez vous employer à ce que je viens de vous dire.
Dans un dernier élan, Borghese insiste une dernière fois, le ministre ne change pas d’avis, Borghese lui réplique alors :
- Imaginez vous que je vais laisser mes hommes partir au front et moi, rester à terre à l’abris ? Si vous me démobilisez, trouvez également un démobilisation à mes hommes.
Le ministre accepta et Borghese s’empressa d’aller prévenir l’équipage du Sciré.
Son officier de navigation, Benini répond alors :
- Nous vous remercions pour votre proposition, mais nous sommes attachés à notre bateau, nous demandons à rester à bord.
Borghese mena en revue une dernière fois l’équipage du Sciré, chaque homme reçu 4 décorations, comme Borghese l’avait demandé, pour couronner les 4 missions accomplis.

Les italiens, heureux de cette victoire se reposent sur leurs lauriers, pendant ce temps là, les anglais s’activent et renforce considérablement Malte en avion, de 23 appareils, l’ile passe à 169. Encore plus important, le rayon d’action des torpilleurs s’est accru, de 150 kms d’autonomie, ils passent à 600 !
Dès le printemps, les bâtiments italo-germaniques ne peuvent plus se soustrairent aux attaques anglaises, même dans les ports conquis.
Les approvisionnements deviennent difficiles, beaucoup des seules provisions reçues, proviennent de ce qui a été dérobé aux britanniques. La situation est délicate, il faut une solution.

La Decima MAS est appelée afin d’effectuer des attaques. Le commandant Forza envoie une escadrille de vedette lance-torpille à Augusta, afin de prendre au piège, de nuit, les bâtiments qui rentrent dans le port. Les résultats sont décevants. L’amiral Tur est alors chargé par Supermarina de mettre sur pied un groupe d’intervention spécial afin de préparer une invasion de Malte. L’escadrille de lance torpille d’Augusta est alors détournée de sa mission pour se voir confier des missions de reconnaissance.
Tandis que l’escadrille d’Ungarelli continue à assiéger Malte, Borghese, comme à son habitude, une intense activité. Travailleur acharné, il se tient au courant, via des agents secrets, du renflouement du Queen Elizabeth et du Valiant. C’est en Avril, qu’il décide de mettre sur pied une nouvelle attaque contre le dock flottant. Il prépare la mission avec soin, méticuleusement, il sait qu’il ne sera pas à la fête…

Voici, comment il a élaboré l’attaque (véritable extrait d’un livre de bord de Borghese).

« Suivant le même chemin que le Sciré, un sous marin d’approche transportera à Alexandrie trois torpilles pilotées, qui tenteront d’entrer dans le port, malgré les défenses que les anglais n’auront pas oublié de mettre en place depuis Décembre. 2 des torpilles devront alors tenter de rejoindre le dock flottant contenant le Queen Elizabeth et le faire sauter en y appliquant des charges. Du fait de l’explosion, les 32000 tonnes du cuirassé et les 40000 tonnes du dock formeront un amas si inextricable de plaque d’acier, de canons, de ferraille et de traverses que le cuirassé et le dock lui même, seront tout 2, définitivement hors service. Le troisième pilote de torpille devra rechercher la possibilité d’éliminer un bâtiment de quelques importance parmi les quelques rares qui demeurent à Alexandrie. Je fixe mon choix sur le Medway et la date de l’attaque à la nouvelle lune de Mai ».

Borghese, suite à l’élaboration de son plan, s’emploie à entrainer ces hommes et effectue des essais pour tenter de déterminer les points de vulnérabilité d’un dock flottant et la charge d’explosifs nécessaire pour le détruire. Pour le transport, Borghese choisit un nouveau sous marin, l’Ambra sur le lequel les travaux d’aménagement pour recevoir les Maiale, viennent d’être terminés.
Le lieutenant de vaisseau Arillo, qu’il commande, est peu expérimenté, Borghese s’attache à lui et l’entraine en lui confiant tous ses secrets de navigation, telle une mère poule avec son jeune poussin…Comme la précédente attaque d’Alexandrie, l’Ambra doit se rendre à Lero, pour ensuite rejoindre la base orientale anglaise. Borghese, resté à Serchio, ne vit plus et tourne en rond, tel un lion en cage, il se demande ou en est l’Ambra, les consignes sont elles bien respectées ?
Les jours passent, Borghese devient terriblement angoissé et fume clope sur clope, même certains de ses compagnons de longue date, ne le reconnaissent pas, il est irritable, distant…
Le 24 Mai, l’Ambra revient enfin à la Spezia, la première partie de la mission est réussie, Borghese déstresse enfin. Les futures photos de reconnaissance, démontreront qu’aucun objectif n’a été accompli, les 3 torpilles ont été coulées sur place, Borghese assume l’échec.


L’Afrique du Nord, conquête impossible :

Alors que l’escadrille de vedette d’Ungarelli détachée à Augusta participe toujours au siège de Malte, Supermarina exige un nouvel effort de la Decima MAS. Sur demande allemande, qui veulent bloquer le port russe de Sébastopol, pour tenter d’interrompre le ravitaillement des assiégés. Forza, Todaro et Borghese décident alors de détacher en mer Noire un groupe de MTM, baptisé pour le coup, Moccagatta, nous sommes le 22 Mai 1942.
Situation : La Crimée est entièrement occupée par les troupes allemandes à l’exception de Sébastopol et de Balaclava dont la résistance est entièrement soutenue par mer. Le but des engins italiens et de créer des embuscades devant les ports et sur les routes d’accès afin de dérégler les ravitaillements afin de réduire l’énergie des résistants et ainsi les vaincre.
Ces opération commenceront dès le 4 Juin, commandées par Todaro.
Début Juillet, Sébastopol a chuté, la colonne Moccagatta remporte une série de succès impossible à énumérer, toutefois, le bilan est révélateur, 35000 tonnes ont été coulées.
Les allemands restent très surpris de cette force de frappe et demandent alors aux italiens de rester sur place afin de les appuyer en cas de nécessité. Ce qui fut fait.
Au Serchio, Forza et Borghese ne chôment pas pendant ce temps là…Lorsque Borghese s’est vu confier la refonte de la Decima MAS, cette dernière s’est vue dotée de 3 chalutiers, le Cefalo, le Sogliola et le Costanza.
Borghese, toujours à la recherche de nouvelles solutions décida alors de les utiliser pour tendre des pièges d’un nouveau genre, pour assiéger les navires quittant Gibraltar pour Malte.
Supermarina trouve l’idée séduisante et ne tarde pas à donner son feu vert. Le Cefalo se voir alors subir des travaux d’aménagement, il se voit prendre l’aspect d’un vieux chalutier usé, rouillé, sale, sur le pont, des vieux filets…impossible de deviner qu’en dessous cet amas ce cache de redoutables MTM.
Un mois plus tard, le 30 Juillet, au Serchio, un déjeuner réuni les principaux chef de la Decima MAS à l’occasion de la venue du Duc d’Aoste, Borghese demande alors à la tablée :
- « La mission du Cefalo donne des résultats ? »
- « Depuis 16 jours qu’il a pris la mer, rien », répond Todaro. On nous a signalé aucun convoi maritime anglais, d’ailleurs, j’ai moi-même ordonné de mobiliser les 2 autres chalutiers à Alexandrie cette fois ci ».

L’évolution de la situation ne permit jamais de savoir si cette idée géniale avait réellement portait ses fruits. La suprématie navale italienne obtenue par la victoire à Alexandrie, en Décembre, avait permis de ravitailler en abondance les troupes italo-allemande d’Afrique. Tobrouk était tombé, le front s’avançait jusqu’à El-Alamein, tout près d’Alexandrie. Là encore, la Decima MAS imagine une opération d’attaque, sans MTM et SLC cette fois ci, mais avec des canots explosif, directement lancé vers leur cible (sans pilote donc), les résultats obtenus ont été quasi nuls.
Fin Aout, la Decima MAS fut retirée de ce front, le dispositif italo-allemand ayant tenté d’enfoncer les lignes anglaises à El-Alamein a été presque aussitôt contrainte de regagner sa ligne de départ, gagner une victoire décisive en Afrique du Nord s’évanouie, les conséquences, pour le suite de la guerre, seront fatales à l’axe.

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Rencontre avec la Kriegsmarine :

Forza à regagné l’Italie, il y retrouve Borghese, sur le départ :
- « J’ai reçu l’ordre de me rendre en mission à l’étranger dans le cadre du développement du département sous marin de la flotille ».
- « Vous n’en savez pas plus long » ?
- « Guère plus. Je dois d’abord rejoindre Berlin pur échanger des renseignements sur les procédures de sabotage maritime, puis Paris pour obtenir de l’amiral Doenitz des informations en vue d’un nouveau projet que j’ai conçu il y a plusieurs semaines ».
- « Tenez-moi au courant et bonne chance ».

Ce n’est pas la première fois que Borghese se rend en Allemagne, il y avait suivi un stage à bord d’un sous-marin, en Atlantique, puis après ce stage, entre 2 appareillage du Sciré, il s’y était rendu également quelques fois. Borghese était très connu, il était même le rare italien militaire apprécié, même admiré par les allemands.

En débarquant en gare de Berlin, dans son uniforme de commandant de marine, son éternel cigarette fichées au coin de sa bouche, il est accueillit par les hommes de la Kriegsmarine. Les moyens d’assaut avaient au départ très peu tenté les allemands, car ces derniers ne faisaient pas appellent aux « qualités supérieurs de la race germanique » (aie !), cependant, les allemands s’étaient rendus compte de l’intérêt d’avoir une domination stratégique en mer, et les exploits de la Decima MAS ne leur été pas étrangés. Le commandant de la Kriegsmarine, expliqua d’ailleurs rapidement sa position sur le sujet :
- « Nous voulons le plus rapidement possible développer cette spécialité en entretenir des contacts plus étroits avec vous ».
Borghese ne pouvait faire autrement que d’accepter, les allemands lui ouvrir leur camps d’entrainement de Brandebourg, ils ne lui cachèrent rien, ce qui ne plaisait pas à Borghese, il était même mal alaise, les allemands se conduisaient en allié sincères et lui, ne voulait recevoir que des ordres de la Supermarina, de sa patrie…Il raconte :
- « Je devais montrer à nos alliés certaines choses, mais pas tout ; révéler les secrets probablement déjà tombés entre les mains de nos ennemis, mais pas ceux considéré comme surs, caché les étude et essai encore en cours. Je devais m’y conformer parfaitement, bien que ne comprenant pas clairement le principe qui les avait inspirés. Il me semblait en effet que les divergences, les doutes et les réserves entre alliés devaient être résolus sur le plan politique, mais que sur le plan militaire, le seul qui m’intéresse ».

Bien que déchiré dans son fort intérieur, Borghese n’en laissa rien paraître et se plia au x désidératas allemands, tels étaient les ordre du ministère de la marine.
Les ordres étaient simples, il lui fallait envoyer des officiers, des marins allemands en Italie pour y apprendre les méthodes d’entrainement de la Decima MAS, en vu, par la suite d’en faire des instructeurs dans les écoles devant s’ouvrir en Allemagne.
Il lui fallait aussi assurer un échange de matériel : des auto respirateurs, des combinaisons de plongée, des appareil de navigation (boussole et profondimètre) et enfin des montres, le tout contre de puissant explosifs plastiques allemands.


Il n’est qu’un homme :

Après Berlin, Borghese se rendit à Paris, pour y rencontrer Doenitz, les échanges fut cordiaux, les 2 hommes, de même veine s’appréciaient mutuellement, une étroite collaboration naitra de cette relation amicale, entre 2 des meilleurs marins du monde. Ces échanges permirent à Borghese de récolter bon nombre de renseignement transmis par les U-boote allemands basés en Amérique du Nord, du Brésil mais aussi d’Afrique du Sud, ces renseignements indiquaient quelles étaient les bases atlantiques les plus puissantes. Nanti de ces indications, Borghese se rendit à Bordeaux, retrouver la base italienne de l’Atlantique, commandée par l’amiral Polacchini.
Borghese s’était fait précéder par un des nouveaux enfin qu’il avait lui-même fait mettre au point, le CA, un sous marin de poche d’environ 12 tonnes et équipé de 2 torpilles de 450mm et manœuvré par 2 hommes seulement. Borghese voulait l’expérimenté, en vu d’une attaque du port de New-York.
Comme feu les MTM & SLC, les CA ne disposaient pas d’une forte autonomie et devaient donc être déposés près des points visés, Borghese pensa alors au kangourou ( ?!) :
- « Transporter le CA sur le pont d’un sous-marin océanique, un peu comme un kangourou dans le sac maternel ».
Avant, Borghese souhaitait l’expérimenter lui-même, ce qui était un point incroyable, un militaire de son rang, qui testait lui-même matériel, ça n’existait pas.
Très vite, le submersible Leonardo Da Vinci fut aménagé pour recevoir le CA et les essais en mer fut vite mis en place…Borghese se rendra vite compte que son idée était belle et bien réalisable, l’attaque de New-York n’était plus un projet, mais un acte devant être réalisé. Borghese quitta ensuite Bordeaux, pour se rendre en Espagne ou il prit contact avec un certain nombre d’agent secrets de la Marine, chargés de rapatrier vers l’Italie les pilotes des SLC après leur mission contre Gibraltar et cela en vu de rendre leur travaille encore plus efficace. La citadelle anglaise est devenue l’objectif numéro 1 de la Decima MAS, orgueilleuse, suite aux différentes défaites essuyées…Après un crochet via Madrid pour y rencontré l’attaché naval de l’ambassade d’Italie, toujours dans le même but, il rallia Lisbonne, terme de son ultime périple de 15 jours à travers l’Europe.
Mission accomplie, il rentra à la Spezia, ou une nouvelle terrible l’attendait, le Sciré, son Sciré s’était perdu en mer avec tout son équipage…Borghese, devint glaciale, un triste paravent à sa profonde tristesse. Un témoin, raconta que Borghese ne prit aucun repas pendant plusieurs jours, la tristesse devenait palpable, l’amitié était une de ses valeurs phare.
Les jours passent, la tristesse s’estompe, mais il a soif de revanche, il pense tout de même encore au Sciré, à ses amis perdus, mais se reconcentre sur ces objectifs…
Les mois passent et son troisième fils nait, il le prénomma, Andrea Sciré, n’est ce pas une preuve que sous cette armure, cette machine de guerre, le cœur d’un homme bat ?

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Gibraltar, l’insoumise :

La situation militaire de l’Italie continue à se dégrader, seul la Decima MAS n’est pas touché, Borghese, de son côté, reste fidèles à ses conviction, seul la Decima MAS aidé de ses engins d’assaut et de ses hommes courageux sont en mesure de faire exploser Gibraltar. Tel un fauve tapi dans l’ombre, il va de nouveau frapper.
- « La villa Carmela si il vous plait » ?
- « Vous ne pouvez pas vous tromper, elle est juste en haut de la colline ».
En ce début de Juillet 1942, la chaleur est étouffante, la villa au toit de tuiles domine la baie d’Algésiras, plus bas, la plage de La Linea, plus loin, Gibraltar, qui regorge de navire de guerre.
Cette fois, Borghese a offert un décor de rêve à ses hommes pour travailler.
Des détonations sourdes parviennent jusqu’à la villa, les anglais lâchent à intervalle régulier des grenades sous marine…Tonio Romagnino ironise, « ils n’ont pas confiance en leurs filet ! ».
Le soir, de la villa, Tonio aperçoit un étrange balai de lumière, les projecteurs anglais scrutent la surface, fouillent les eaux noires…ils ont peurs ironise cette fois-ci Conchita, son épouse.
Cette fois nous ferons mieux dit Tonio. Sans Maiale, avec nos bras et nos jambes, tu verras dit-il.

Borghese de son côté, fort de ses expériences, conclura rapidement :
1 - Les système de détection anglais sont devenus pointus, le sous marin reste un moyen d’approche valable, mais à chaque mission le risque devient plus grand.
2 – De part son encombrement et caractéristique, le sous marin ne peut effectuer qu’un certain de nombre de mission et le transport des Maiale se limite à 3.
3 – Sur les 24 opérateurs ayant échouaient à Gibraltar, 22 ont été récupérés, pourquoi ne pas partir de la cote espagnole ?
4 – Un nouvel élément est intervenu, des dizaines de vapeurs chargés de matériel de guerre demeuraient à présent plusieurs jours dans la baie, une proie facile en somme.

Pour accentuer son effort contre Gibraltar, Borghese avait donc décidé qu’à la place du sous marin pour transporter ses hommes sur les cotes de Gibraltar, il lui fallait trouver un autre moyen.
Il avait déjà envoyé Tonio Romagnino et son épouse en voyage d’étude dans la baie d’Algésiras, c’est de cette façon que la villa fut trouvée et louée, le couple s’y était installé et il avait fait courir le bruit que l’épouse était malade et avait besoin de l’air de la mer !

12 jours que le couple habite la maison, quant un camion vient leur livrer 2 caisses en bois ; expédiées d’un grand magasin de Malaga.
Allez y doucement recommande Conchita qui est alors seule, c’est de la vaisselle.
Peu de temps après que le livreur soit parti, Tonio arrive, Conchita va à sa rencontre, nous avons été livré, Tonio ne tarde pas à faire sauter les malles en bois, à l’intérieur, des sangsues, les fameuses charges explosives mise eu point par Borghese, dans l’autre caisse, des détonateurs à horlogerie (Panerai, de type Mare Nostrum). Tonio prend le tout et va les cacher dans le jardin.
Vers 10h du soir, Tonio observait les allés et venus dans la rade, pendant ce temps là, Conchita prenait les notes des observations de Tonio, lorsque des coups furent frappés à la porte.
- « Qui est là » ?
- « Giorgio, je viens prendre un bon bain ».
- « Tu peux ouvrir, c’est le mot de passe ».
- « Bonjour, les 10 autres arriveront demain, ils sont à bord du Fulgor, dans le port de Cadix ».
Les fameux nageurs du groupe Gamma arrivèrent effectivement les uns derrière les autres avec pour mission, de miner les coques des cargos mouillant dans la rade de Gibraltar. Borghese leur avait alors dit : « Ne faites pas la fine bouche parce que ce sont des cargos et écoutez plutôt ça :
Lorsque que coule 2 cargos de 6000 tonnes et un pétrolier de 3000 tonnes, voici la liste du type de ce que perd l’ennemi > 42 chars, 8 obusiers, 88 canons, 40 pièces anti-char, 24 auto blindées, 50 mitrailleuses lourde, 5210 tonnes de munition, 6000 fusils, 428 tonnes de matériel pour chars, 2000 tonnes d’approvisionnement et 1000 containers d’essence ».

Le 13 Juillet le GO pour l’opération est donné. Romagnino remet sa carte à jour :
- « Celui qu’il ne faut pas louper, c’est le Baron Douglas, je vois dans mes jumelles sa bâche, avec en dessous, des chars entassés ».
- « Ne te fais aucun soucis, le rassure Straulino, nus lui collerons 3 charges, Giorgio dirigera l’opération ».
- « L’heure H est pour quand » ?
- « Certainement entre 11h et Minuit, je déciderais plus tard ».

Romagnino continue d’observer la rade, les mouvements…comme tous les soirs, les anglais changent leur bateau de position, ce soir là, le Baron Douglas ne bouge pas, les plongeurs sont prêts et patientent en lisant.
Préparez vous ordonne Straulino, les hommes passent dans la buanderie, enfile leur combinaison de caoutchouc noir, puis leur bonbonne d’oxygène, placent leur masque en position haute et conservent à la main, leurs palmes.
(Lisez bien ce qui suit…)
Les hommes traversent le jardin en file indienne, prennent au passage les explosifs et descendent vers la crique. Après avoir vérifié l’heure sur le cadran lumineux de sa montre, Straulino murmure :
- « Giorgio, tu peux te mettre à l’eau avec ton équipe ».
- « Les autres, vous suivrez 2 par 2 tous les quart d’heure. Je partirais le dernier avec Adolfo Lugano ».

Les nageurs remontent en surface le cours de la Guadaranque, puis obliquent vers le sud. Giorgio Baucer nage en tête, il consulte sa montre bracelet : il est 2h du matin. Encore quelques minutes, et il apercevra l’ombre du Baron Douglas, soudain, des explosions retentissent, les projecteurs s’allument, toute la rade est en alerte, les nageurs en sont convaincus, ils ont été trahis ? Non, le calme revient aussi soudainement que tout se remue-ménage, Giorgio arrive au Baron Douglas et commence à longer sa coque, ses camarades l’imitent, bientôt, les charges seront arrimées sur les quilles antiroulis.

Les autres Gamma donnent un dernier tour de vis, Giorgio, de son côté, rejoint déjà la cote. Nouvelle alerte, une vedette le repère, il fait immersion, l’hélice de la vedette lui déchicte la jambe, le sang fait une tache encore plus sombre que le miroir noir de la mer, il finira sur le dos, jusqu’à la plage.
Il finit par y arriver, Conchita l’attend et l’aide à remonter à la villa, ou les autres Gamma sont déjà attablés, avec une bouteille de rhum, il suffit de compter les minutes à présent. Au matin, 4 explosions retentirent, sur 9 sangsues posées, piètre résultat, compte tenu des risques pris, confluera Borghese sur cette attaque.
De l’autre côté, les anglais sont une nouvelle fois ébranlés et mettront longtemps, avant de savoir de quoi ils avaient été victime (ils ont en fait retrouvé une combinaison de Gamma flottant en surface, elle sera expédiée à Londres, pour être analysée).



L’acharnement :

Borghese le sait, la villa est grillée, plus possible de s’y rendre, les 12 Gamma ont été arrêtés par les gardes civiles et mis en détention provisoire, ils en profiteront pour s’échapper et rejoindre l’Italie.
Romagnino, consulte Borghese, une solution existe et elle semble pertinente.
- « Dans la Rade d’Algésiras, il y a un navire échoué battant pavillon italien, l’Olterra, c’est peut être une idée à creuser » ?
Borghese prit renseignement, il s’agissait d’un bateau qui fut coulé par son propre capitaine il y a de cela 2 an et demi, afin de ne pas l’offrir aux anglais.
Aussitôt germa dans son esprit une idée, pourquoi ne pas utiliser cette épave comme base fixe permanente des engins d’assaut, risqué, mais qui tente rien, n’a rien !

Borghese passa très vite au stade de la réalisation, il prit contact avec l’armateur, qui se montra discret et discipliné….un peu plus tard, le navire fut renfloué par une société espagnole, l’armateur ayant prétexté qu’il allait vendre l’épave à une société espagnole lui ayant fait des offres intéressantes.
Rapidement, le bateau fut remorqué dans le port d’Algésiras, ironie du sort, il fut amarré juste en face de l’ambassade anglaise…Borghese recontacta Visintini et lui demanda d’effectuer le recrutement, ce qu’il fit en sélectionnant quelques officiers de la Decima MAS. Avant de les envoyer en Espagne, Visintini prit la précaution de les faire séjourner 2 semaines sur un navire de commerce afin de leur transmettre le jargon des marins de la marine marchande.
A la mi-août, l’escadrille d’opérateur, accompagna de mécanicien, gagna l’Olterra par groupe de 2 ou 3, tous étaient dotés de faux livret de navigation, avec bien sur de fausses identités.
Dès le début, une garde espagnole a surveillé les travaux de l’Olterra, sur demande britannique, mais très vite, les gardes se sont vus séduis par les ouvriers, qui leur offraient des cigarette, plaisantaient avec eux, les ouvriers n’étaient qu’autre que les Gamma…
Visintini passe beaucoup de temps à l’intérieur du bateau, il s’est aménagé un post d’observation, juste derrière un hublot s’ouvrant sur Gibraltar.
Les mécaniciens, eux de leur côté, ne perdent pas de temps non plus, ils ont confectionné un atelier de montage pour les torpilles pilotées qui doivent arrivée d’Italie et montent même une petite station de charge pour les accumulateurs et le moteur diesel. Un treuil est installé à l’avant, dans un local, une cale inondée est transformée en piscine pour les essais d’étanchéité. Sur l’un des flancs de l’Olterra, une ouverture est faite à l’aide d’un chalumeau. Le soir, le travaille est terminé et le bateau reprend son assiette normale, l’ouverture faite se retrouve alors immergée, on peut désormais rentrer dans le bateau de 2 manières, donc on peut y pénétrer, ou en sortir !


Automne 1942, Visintini arrive à la Spezia et présente à Borghese sont rapport.
- « Croyez-vous avoir une petite chance de réussir » ?
- « Si nous ne réussissons pas, peu importe chef, nous auront fait de notre mieux. Quant à moi, j’irais rejoindre mon frère au paradis des soldats ».
- Borghese est admiratif de cette façon de répondre et de voir les chose, ça lui rappelle son ami Tesei « Avant de vous lancer avec vos Maiali, il faudrait tester vos Gamma face aux réactions anglaises ».
- « Vous êtes le patron, c’est vous qui décidez ».
- « Décider, décider, j’en ai marre de décider qui envoyer à la mort, je voudrais tant que vous connaissiez le succès sans y laisser votre peau, essayez d’abord les Gamma sans leurs engins avant ».

Le 14 Septembre au soir, 5 nageurs sous les ordres de Straulino observent la rade et repèrent 3 objectifs intéressants, ce qui limitera finalement le nombre de plongeur, ils partiront à 3.
23h40, le premier nageur se glisse dans l’eau, les autres suivent, munis tout les 3 en tout, d’une sangsue chacun. 7h plus tard, Straulino et ses hommes rejoignent l’Olterra, de là, ils voient le Ravens’s Point qui explose et coule.

Mission réussit, ils sont à présent prêts à recevoir les deniers ordres de Borghese, pendant se temps là, les Maiali sont arrivés en pièce détachées, sous le couvert de pièce de rechange pour la chaufferie de l’Olterra !

Le soir même, le premier Maiale est mis à l’eau, vers 22h, pour l’équipe de Manisco et Varini. Un ennui mécanique les ralentit, les 2 hommes ne quitteront finalement l’Olterra que vers minuit.
Aussi, ce sont Visintini et Magro qui, en premier, plonge en direction de la passe nord du port de Gibraltar. Partis à 23h15, ils passent après minuit sous les vedettes et doivent supporter le choc dangereux des grenades. Vers 1h du matin, ils font surface, afin de savoir ou ils sont exactement à se moment là, ils aperçoivent la corde du filet de protection juste devant eux, ils replongent donc immédiatement et s’aperçoivent bien vite que le filet vient s’enfoncer dans la vase. Magro ouvre le coffre arrière du SLC et en sort tenaille et pince afin de découper le filet métallique. Le travail est pénible, mais les 2 hommes s’y emploient avec courage et détermination. Tout à coup, c’est le drame, le filet d’acier s’affaisse et écrase les 2 hommes, Visintini à rejoint son frère, au paradis des soldats, Magro le suivra dans ce dernier voyage.

Manisco et Varini eux ont également atteint leur point. Arrivés sous le môle, ils sont aperçus par une sentinelle, les mitrailleuses crachent leur plombs, les projecteurs s’allument, les 2 hommes font immersion, ils sont pris en chasse par une vedette, ils seront contraint d’abandonner leur SLC et seront mis aux arrêts.
Cella et Leone de leur coté se font aussi repérer et se font prendre immédiatement en chasse par une vedette, Leone a de gros soucis avec son respirateur, durant 2h, les 2 hommes sont grenadés, heureusement sans gravité (c’est à ce moment là, que Cella s’aperçoit que Leone n’est plus là), en effet, les anglais avaient réglé leur grenades sur 15m de profondeur, les 2 hommes, grâce à l’entrainement reçu par Borghese, descendent à 30m !

Ce n’est que 3h plus tard que Cella rejoindra l’Olterra, à bout de force. L’une des plus vaillante équipe de Gamma vient d’être décimée.

Là bas, sur l’Olterra, le matin même de son départ, Cella va jeter un dernier coup d’œil à la rade ou quelques jours plus tôt ont disparu ses amis. Une vedette fonce vers le large. Il se saisit d’une longue vue, dérobée par Visintini directement au consulat britannique, un soir d’ennui. Il la porte à ses yeux. Sur le pont, il aperçoit 2 linceuls blancs au moment même ou les marins anglais en grand uniforme, gantés de blanc, les font basculer par-dessus bord. Une sonnerie de clairon retentit, la sonnerie aux morts, qui lui arrache un frisson. Quelques secondes plus tard, alors que la vedette s’éloigne en direction de l’entrée du port, il repère sur les flots bleus une couronne de fleurs tricolores : vert, blanc, rouge.
Cella vient de rendre un dernier hommage à Lucio Visintini et à Giovanni Magro.

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L’Afrique est définitivement perdue :

Sur tout les fronts, l’ialie recule, seul la Marine et Borghese en tête résiste et ne perd pas pied, et remettent à 10, 20 fois leur ouvrage et métier. Le 8 Novembre 1942, les troupes anglo-américaines ont débarqué en Afrique du Nord, ce qui provoqua la mise en œuvre de mission de la Decima MAS afin de couper les ravitaillements afin de tenter de lutter contre le monstre qui venait de débarquer en Tunisie.
Les reconnaissances effectuées ont vite démontré que le port d’Alger servait de point de ralliement à de nombreux convois chargé de matériel. Borghese décide alors de monter une opération avec les SLC et la nageur de combat Gamma. Nous sommes le 8 Décembre 1942, en regardant la carte et en pensant à l’éventuelle ruée américaine vers la Tunisie et à la pression des forces anglaises, Borghese comprend vite pourquoi il reçoit tant de sollicitation de la part de Supermarina malgré que les donneurs d’ordre, soient les principaux reponsables de se foutoir !
Puis, sa pensée va à L’Ambra, que le commandant Arillo promène à ce moment là quelque part devant Alger. Cela fait 4 jours que le sous marin est en mer et son départ de la Spezia, n’est pas passé inaperçu, pourquoi ce cinéaste était il là, en train de filmer l’Ambra quitter la Spezia ? A malin malin et demi, Borghese aura décidé de ne pas le faire arrêter en pensant qu’il était bon que se mouchard aille prévenir Gibraltar, pour ainsi agir libre ailleur. Borghese saisit alors un calpin, afin d’adresser un message à l’Ambra.

A bord de l’Ambra, ça remu, la mer est grosse, à l’intérieur, 6 opérateurs de SLC et Gamma sont présents, la plupart sont malades, ils viennent de l’armée de terre…
Le 9 Décembre, vers 12H le vent retombe, le 11 la mer devient particulièrement calme, l’Ambra continue d’avancer vers Alger et finit par se poser sur le fond, il est 18H, l’Ambra remonte en immersion de 15m, vision periscopique, il y a plein de navire, mais il fait encore trop clair, Arillo décide d’attendre qu’il fasse d’avantage sombre, afin d’avancer encore un peu son sous-marin.
22h30, posé par 10m de fond, Arillo dit :
- « Tenez vous prêt » !
- « Allez-y » !

Le sous lieutenant Morello sort avec ses 9 hommes Gamma, le lieutenant de vaisseau Badessi le suit à la tête des 3 SLC. A 23h30, toute la troupe d’assaut est en route, les SLC, sur cette mer phosphorescente tisse un sillage argenté. Une fois dépassé les batiments, les Gamma attaqueront.
Badessi, de son côté à de nouveaux des soucis avec son SLC, les 2 hommes sont contraints de le faire couler et de rejoindre la côte. Reggioli, à la tête d’un autre SLC découvre un énorme pétrolier, il s’en approche et plonge, pas de trace de quille anti-roulis, il décide alors de fixer une charge à l’hélice et sa seconde à un cargo. Arena, à la tête du 3éme SLC mine un cargo et tout le froupe de combat, 16 hommes en tout, regagne la terre vers 6h, au moment même ou 5 explosions retentissent, les homme ont réussit, reste à trouver quelqu’un pour les aider à sortir du pays.

Cette mission aurait du animer Borghese de satisfaction, il n’en est rien, depuis, Cella a rejoint la Spezia et a annoncé à Borghese, les circonstances de la mort de Visintini.
Cella explique :
- « Quel enfer, je crois que c’est ma petite vierge argentée accrochée au tableau de mon SLC qui m’a sauvé la vie, vous savez commandant, le lendemain, j’ai été repêcher mon SLC et je suis prêt à recommencer, toutefois, franchier les barrages va être difficile et la perte Visintini est lourde de conséquence, je l’aurais suivi n’importe ou ».
Borghese observe Cella et se demande d’ou vient ces expressions de visage si dures, Cella a été transformé en quelques semaines. Il dit alors à Cella :
- « C’est vous qui allez remplacer Visintini, vous avez l’étoffe pour ».
- « Tenez, voici votre brevet d’officier ».
- Naturellement, vous déjeunez avec moi, je vous accorde également une permission, ne vous pressez pas de reprendre l’entrainement, je dois d’abord envoyer de nouveaux SLC à Algésiras, les espagnoles sont de plus en plus méfiants… ».
- « Passez prendre votre solde et demandez de ma part des bons d’essence, ça vous sera utile pendant vos vacances ».

Quelques jour après cet épiside, Borghese reçoit un ordre de la Supermarina, on lui demande d’enquêter sur certaines opérations anglaises effectuée via des engins spéciaux, des engins semblables aux SLC…
Le 3 Janvier 1943, Borghese se rend à Palerme, 6 marins britanniques ayant détrui des navires ont été fait prisonniers.
- « L’interrogatoire des prisonniers, auquel je me livrai pendant quelques jours apporta des renseignements interessants. Bien qu’ils se soient montrés très rétissant et sousieux de ne pas me livrer leur secret, les longues conversations avec eux ont pu me fournir d’utiles informations. J’ai pu en conclure que les anglais après nos premières tentatives manquées contre Gibraltar, avaient récupéré divers parties de nos engins et avaient réussi à les reproduire. Par la suite, l’entrainement avait eu lieux en Ecosse sur un batiement souvent déplacé ».
Les prisonniers sont stupéfaits de la compétence technique de ce commandant qui les interroge, l’un d’eux ne tenant plus, lui demande :
- « Mais comment se fait que vous connaissiez si bien ces engins et leur mode d’emploi » ?
Borghses répond :
- « J’ai commandé le sous marin qui a transporté à Gibraltar et à Alexandrie les engins d’assaut italien » .
L’officier anglais se fige au garde à vous.
- « Permettez moi de vous serer la main ».
Borghese s’y prête volontiers. L’officier englais poursuit :
- « Dans notre bureau, nous avons afficher une photo représentant vos pilotes, nous avons la plus grande admiration pour eux, nous les considérons comme des maitres que nous devons immiter ».
Le Prince souri, dans cette guerre haineuse, l’esprit de chevalerie n’est pas mort, réconfortant songe t-il. Mais pas question de s’attendrir.

Après le débarquement du nouveau front de Tunisie, le chalutier Cefalo a conduit de nouveaux enfins à Trapani, puis a été utilisé pour escorter les MTM qui allaient de Sicile à Bizerte. C’est depuis Bizerte que Borghses veut lancer ses Gama contre le port de Bône, en Algerie, devenu alors une place forte américaine.

Rapidement, il s’aperçoit que Bizerte n’est pas idéale pour en faire une base, il choisit alors l’ile de La Galite, aussitôt, le Cefalo est transféré à La Galite, mais la mission a échoué en raison de la défection de dernière heure de l’aviation, dont le bombardement devait faciliter l’identification de la localisation du port.

Le lendemain matin, 2 avions anglais mitraillent le Cefalo de retour de La Galite, une balle traversera le pont et viendra frapper en pleine tête le commandant Todaro, dans son sommeil.
Ainsi disparu le chef de groupe de surface de la Decima MAS, ses droits reviennent à présent à Borghese.

Le 8 Mai, l’Italie perd la Tunisie, Bizerte est évacué. L’Afrique est définitivement abandonnée aux troupes alliés. Stratégiquement, à présent tout repose sur la Decima MAS, le seul groupe capable de se déplacer rapidement, de se déplacer discretement et consommant peu et coutant peu à l’armée, sans compter sur l’initiative et l’audace des hommes composant ce puissant corps de la marine.


Visintini vengé :

Alors que les autres forces armées étaient réduites à la défensive, la Decima MAS maintenanit son potentiel et multipliait les secteurs, plus éloignés que jamais.
A bord de l’Olterra, l’escadrille, dite de la Grande Ours, a été reformée, le lieutenantTadini et le capitaine Notari on rejoint l’Espagne clandestinement, via Bordeaux, en compagnie de Cella. Cella, une fois arrivé à Algésiras abandonne les 2 hommes, ont leur indiquant les points à ne pas négliger, comme le délai des travaux de l’Olterra qui commence à éveiller les soupçons…
Le 7 Mai, 80 navires, de toute taille, sont à quoi, une occasion de frapper se profile. Le 8 Mai, par une nuit particulièrement sombre et pluvieuse, Notari, Tadini, Cella et leurs seconds se glissent hors de l’Olterra via l’ouverture pratiquée sous la ligne de flottaison. Les hommes font corps avec leur monture, la progression n’est pas aisée, la pluie est violente et la respiration n’est pas des plus aisée, Cella effectue des plongées de temps à autre, pour éviter cette pluie terriblement génante. A 23 ans, Cella est heureux sur son SLC, il se prend à croire qu’il fait parti des dieux marins, comme pour mieux évaquer ses angoisses, son stresse, il réfléchit méticuleusement à éviter les dangers puis il approche d’un cargo tout neuf et passe sous sa coque et y fixe le premier cône explosif, entre les 2 quilles anti-roulis. Ensuite, durant 2h, Cella et son compagnon lutte pour atteindre leur second objectif, mais l’ampérmètre trahit la défaillance des batteries, il n’y a pls qu’à rejoindre l’Olterra. Notari et Tadini, y sont déjà, eux aussi n’ont pu poser qu’une seule charge conique. Le jour se lève.
- « Tiens, remarque l’un des gardiens espagnoles, les ouvriers de L’Olterra sont déjà levés » ?
Les 6 pilotes errent sur le pont, 7h20, troix explosions réveillent la rade, 3 batiments lourdement chargés coulent, un de 7000 tonnes, un de 7500 tonnes et un dernier de 4875 tonnes. Visintini est vengé, l’escadrille de la Grande Ours à remporté son premier succès.
Pendant cette offensive nocturne, des agents italiens, suivant les consignes de Borghese, ont disséminé des vêtements de plongée de long de la cote Nord de la baie de Gibraltar, afin de détourner l’attention, stratagème réussit merveilleusement.
Le 10 Juin, à l’occasion de la journée de la Marine, le pavillon de la Decima MAS se verra décorer de la Médaille d’or de la valeur militaire.

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paneristo
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Ferraro entre en scène – Actions enTurquie :

- « Asseyez vous » Ferraro dit Borghese, d’une voix lasse.
Ses yeux sont chaleureux, mais on y devine la défaite toute proche.
- « Content, la Marine offre enfin d’autres horizons que la biffe » ?
Le jeune lieutenant Ferraro avait été mobilisé par Borghese lors de la composition du groupe Gamma.
- « C’est un moment ou l’on dit ne faites plus de vague, commandant, que je me sens moi-même, en pleine possession de mes moyens ».
La boutade arrache un sourire à Borghese.
- « Comment va votre épouse, n’est elle pas trop deçue » ?
La femme de Ferraro l’avait suivi durant l’entrainement des Gamma et devint ainsi, la toute première femme nageur de combat de l’histoire.
- « C’est pour une opération à Tripoli, dont je suis originaire et ou je ne pouvais me rendre, que j’ai pensé à elle ».
- Alexandrette, cela vous dit quelque chose Ferraro » ?
- « C’est en Turquie je crois ».
- « Exactement, c’est un port ou transite des cargos chargés de minerai de chrome, il faut absolument empecher se convoi d’arriver à destination, inutile de vous dire pourquoi, vous prendrez vos quartier dans notre consulat et vous passerez à l’attaque ».
- « Quelle sera ma situation sur place » ?
Borghese avait encore tout prévu, des papiers nécessaire à traverser toute l’Europe centrale, justifier la présence de Ferraro au consulat.

Le 20 Juin 1943, Luigi Ferraro présente ses papiers et lettres au consul d’Italie à Alexandrette, ce dernier fronce les sourcils.
- « Je ne vous attendez pas, le ministère des affaires étrangères ne m’ont pas prévenu » !
- J’ai une autre lettre pour vous ».
Le consul parcoure la lettre, il y est écrit, que la personne se présentant est en mission spéciale, le consul regarde alors derrière Ferraro, 4 énormes valises trônent dans l’entrée, elle sont sous protection diplomatique…
- « Qu’est ce que c’est » ?
- « Mes vetements » !
Ferraro, à ce moment là se retient de ne pas éclater de rire.

Cela fait 10 jours que Ferraro est arrivé au consulat, la curiosité quant à sa présence s’est estompée, Feraro a même laissé courir un bruit, comme quoi il ne savait pas nager, pour d’avantage enlever tous soupçons suite à la future opération.
C’est avec l’aide de Roccardi que tout le matériel a pu être caché et acheminé jusqu’à Alexandrette, les palmes, la combinaison, le systéme respiratoire, les explosifs, et ses instruments de navigation ainsi que sa montre.

Le 30 juin, vetu de sa combinaison, Ferraro avance sur la plage, puis disparaît silencieusement dans l’eau. 2300m à la nage sont à parcourir à la nage.
Le voilà sous un vapeur Grec, l’Orion, de 7000 tonnes, sa première victime chargée de chrome. Lui, le meilleur nageur de tout le groupe Gamma, l’instructeur des jeunes recrues, exécute à la perfection la manœuvre. Sous la lueur des reflecteurs du bord, sous l’œil vigilant des surveillants, il se laisse dériver le long de la coque, avec un jeu subtil de jambe à l’aide de ses palmes, la tête immobile, recouverte d’un filet de résille noire, le rend invisible à fleur d’eau. A 4h du matin, il est de retour au consulat, il a parfaitement executé sa tache.

7 jours plus tard, l’Orion cingle le long de Syrie, à terre, un officier anglais se rase, il regarde de temps en temps le navire, il remarque une ligne de flotaison plus basse que d’habitude, Soudain, avant même que le bruit de l’explosion ne lui parvienne, il voit le batiment se casser en 2 par le milieu puis couler. Le 8 juillet, Roccardi avertit Ferraro qu’un vapeur anglais de 10000 tonnes, le Kaituna, ancre dans le port voisin de Mersine. Dans la nuit du 10, Ferraro refait une sortie et place ses mines.
Le 19, alors que le Kaituna croise au large des côtes Syriennes, le même officier anglais, se rasant ( !) se dit :
- « Tiens, va t-il sauter lui aussi » ?
Il n’a pas fini son dernier mot, que le souffle de l’explosion lui parvient. Un seul explosif sur 2 à fonctionné, le Kaituna finira la guerre en câle séche.

CETTE ANECDOTE INCROYABLE A ETE RACONTEE A FERRARO APRES LA GUERRE PAR LE DIT OFFICIER ANGLAIS LUI MEME !

Les anglais découvriront bien la charge n’ayant pas explosé, mais trop tard, Ferraro aura eu encore le temps de passer 2 fois à l’action.

Le 30 Juillet, il est de nouveau à Mersine, il se met à l’eau et connaît ses premiers ennuis, 2 énormes poissons l’ont un peu chahuté, pour finalement l’accompagner durant 4 kilomètre de nage, jusqu’à sa nouvelle cible, un cargo de 5000 tonnes. Ce dernier n’explosera pas, les nageurs de combats anglais on découvert les charges. Cependant, entre temps, Ferraro a réussit a envoyer par le fond un vapeur norvégien de 7000 tonnes…Un de ses plus beau souvenir d’arme.

Il était passé à l’attaque le 2 Aout, le 4, le navire quittait son mouillage. D’une fenêtre, Ferraro et Roccardi avaient suivi ce départ, la décepetion fut grande, point d’explosion comme prévue, à minuit ! Ils ont vu le navire tanguer lentement face à la houle, prenant le départ, jusqu’à ce que le sommeil submerge les 2 hommes.
Le lendemain matin, ils ouvrent les yeux et se précipite à la fenetre, le navire est toujours là, amarré à un corps mort, ce qu’il pensait qui était arrivé est arrivé, le navire n’a pas pu atteindre la vitesse de 6 nœuds nécessaire, pour libérer l’hélice, qui au bout de 10h, devait déclancher l’explosion. Il a donc effectué un petit voyage sans encombres !
Le 18 Aout, le naire avait enfin largué les amarres et Ferraro pria pour qu’il ne revienne pas.
En effet, le Navire ne reviendra ni ce jour là, ni jamais. Il a atteint sa destination, le fond des mers.

Le moment est venu de fuir la Turquie, l’ambiance à Alexandrette est malsaine, Borghese a du mal à le faire rapatrier, l’Intelligence Service est soupçonneuse et un départ brusque de Ferraro ne ferait que mettre la puce à l’oreille…
Le 22 Aout, Ferraro est cloué au lit, il délire complétement, il est atteint d’une crise de pauldisme, Ferraro, a toujours eu un grain de chance dans ses actions…
Le médecin arrive sur place, le consul l’interroge, mais que faut il faire. Le médecin répond alors :
- « Notre climat ne lui convient pas du tout, il faut le rapatrier d’urgence en Italie ».
Miracle !
Le 27 Aout 1943, Feraro est de retour en Italie. Il n’aura plus jamais de crise de paludisme. Ferraro, devient le recordman des navires couler par un seul homme, avec un total de 24000 tonnes.

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Mussolini est libéré, La decima MAS va renaitre de ses cendres :

Le 12 Sept, Mussolini est libéré par un commando allemand (des hommes K) dirigé par le terrible Otto Skorzeny, colonel SS…
De son côté, Borghese à rallié les allemands, de sa propre initiative. La decima MAS apprend la libération de Mussolini via les journeaux, cet événement ne change en rien leur convictions, ils veulent continuer à se battre pour leur patrie, donc à côté des allemands. Borghese est à Berlin, un point le tient à cœur, remettre sur pied opérationnellement la Decima MAS au côté des actes offensifs des allemands en méditerannée. La relation entre Borghese et l’état major allemand est excellent et quelques entretiens permettront vite de rassurer Borghese sur son futut avenir opérationnel, ainsi que celle de son unité spéciale. Mussolini a rejoind l’Italie, à Salo et y constitue son nouveau quartier général, celui de sa poitique fasciste républicaine. Le grand amiral Doenitz ordonne alors à Borghese de s’y rendre afin de lui présenter son rapport, Borghese est réticent à cette ordre, mais il encaisse.
Le 15 Sept, il a proposé aux allemands de poursuivre la guerre sous leur autorité à la tête de la Decima MAS, Borghese avait toujours rêvé d’une autonomie complète et le voilà dans l’obligation de travailler sous la responsabilité des allemand, il va devoir apprendre cette information au Duce.

Mussolini reçoit Borghese le 23 Sept, un accueil chaleureux malgré que le Duce est très au fait des pensées de Borghses sur le fascisme, seulement Mussolini a besoin de lui, avec sa decima MAS, Borghese représente toute la Marina Militare.
Mussolini écoute le rapport de Borghese et conclue par une phrase positive et annonce à Borghese qu’il a carte blanche. Cette réponse un peu trop facile interroge Borghese, qui commence à se demander ou il a mis les pieds…Le lendemain, Borghese arrive à un nouvel entretien, avec l’amiral Legnani, ce dernier conclue sur la même note que Mussolini. Borghese est rassuré.

C’est une semaine plus tard que Borghese rejoind La Spieza, les éléments de la decima MAS alors en permission depuis l’annonce de l’armistice sont alors emmenés à rejoindre leur corps, le plus célébre d’entre eux, Luigi Ferraro fait parti des éléments appelés.

Borghese est ravi, fière, son unité est recomposée et du travail les attend. Le front est relativement proche, il décide alors de déplacer le centre d’entrainement de Livourne et charge Eugenio Wolk de trouver une piscine dans le centre de l’Italie, pendant ce temps, c’est Ferraro qui entrainera les hommes à Livourne, le temps de trouve la piscine ideale.
La piscine idéale finie par être trouvée à Valdagno, Wolk, Ferraro et leurs hommes s’y installent accompagnés de 2 marins allemands (Wurzian et Reimann), ils seront rejoinds plus tard par une dizaine d’éléments allemand, conformément aux accords passés avec Doenitz.
L’ambiance au sein du camps d’entrainement est tendue, Ferraro met des coups de pressions violents aux jeunes allemands et raconte des annecdotes qui font frissonner les jeunes recrues. Le but avoué ? Ne pas leur faire peur, mais leur faire comprendre l’interet de bien s’entrainer.
A raison de 6h voir plus d’entrainement par jour, les hommes rivalisent de courage et de performance, ils iront même jusqu’à organiser une compétition entre les allemands et les italiens, les allemands gagnent, l’élève a dépassé le maitre ! Borghese avait d’ailleurs appris la nouvelle, il était furieux, le centre d’entrainement ayant été déclaré comme un centre de convalescence pour blessés, il n’était pas « fin » d’y accomplir des exploits physiques trop ostentatoires. Cependant, fidèle à ses valeurs, il fait un rapport à Doenitz afin de lui mentionné les performances de leurs homme.
Dans la perspective des accords passés avec les Allemands, Borghese fini enfin par déplacé le groupe d’intervention de surface et leurs Barchinis. La Decima MAS est prete pour l’action, de l’autre coté, le roi d’italie déclare officiellement la guerre ouverte contre l’Allemagne.


Decima MAS terrestre.

La décision de Mussolini provoque de terrible déséquilibres, surtout dans le nord de l’Italie ou des reponsables fascistes sont assasinés, des militaires désarmés et en permission n’échappent pas non plus aux balles des partisants.
Borghese de son côté vit l’annonce du roi Victor Emmanuel III comme une trahison et décide de rendre visite à Mussolini pour lui faire état d’un projet, celui de la Decima MAS terrestre. Le Duce lui accorde son feu vert et lui attribut une enveloppe d’hommes. Pour le matériel, Borghese n’aura aucun mal à en obtenir de la part des allemands, cette nouvelle unité devant être au front pour le printemps.

L’annonce de cette nouvelle unité n’a pas bien résonné dans l’esprit des officiers de la Decima MAS, Ferraro le premier. Borghese ignore les revendications et critiques qui lui parviennent aux oreilles, anbitieux comme il l’était, il ne souhaite qu’une seule chose, devenir le chef d’une vraie force capable de servir d’exemple à toute l’armée itailienne.

La lutte en interne pour le contrôle des forces armées bat son plein, Borghese plus que tous les autres prétendants veut cette place et il faut avouer qu’à la vue de ces faits d’arme, il est préssenti pour remporter le post. En parallèle à cet événement, les volontaires affluent par centaine dans les casernes de Borghese. Seulement un mois et demi après sa création, le bataillon San Marco compte déjà 4000 hommes. Les Borghese comme on les appelle on fière allure et inaugure un inédit uniforme, le San Marco est un bataillon d’élite, une véritable secte avec son language, ses codes etc…
Dans cette république désordonnée, le bataillon San Marco est lui discipliné, organisé et ne tardera pas à faire naitre les jalousies, Ricci, authorisé par Mussolini a créer une nouvelle milice nationale, les hommes agés de 30 à 40 ans sont prisonniers dans les camps allemands, les autorités se disputent alors des gosses de 15/17 ans. La crise est proche.

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