Borghese - Le Prince noir des hommes torpille.
Seconde partie
Mussolini est libéré, La decima MAS va renaitre de ses cendres :
Le 12 Sept, Mussolini est libéré par un commando allemand (des hommes K) dirigé par le terrible Otto Skorzeny, colonel SS…
De son côté, Borghese à rallié les allemands, de sa propre initiative. La decima MAS apprend la libération de Mussolini via les journaux, cet événement ne change en rien leur convictions, ils veulent continuer à se battre pour leur patrie, donc à côté des allemands. Borghese est à Berlin, un point le tient à cœur, remettre sur pied opérationnellement la Decima MAS au côté des actes offensifs des allemands en méditerranée. La relation entre Borghese et l’état major allemand est excellent et quelques entretiens permettront vite de rassurer Borghese sur son futur avenir opérationnel, ainsi que celle de son unité spéciale. Mussolini a rejoint l’Italie, à Salo et y constitue son nouveau quartier général, celui de sa politique fasciste républicaine. Le grand amiral Doenitz ordonne alors à Borghese de s’y rendre afin de lui présenter son rapport, Borghese est réticent à cette ordre, mais il encaisse.
Le 15 Sept, il a proposé aux allemands de poursuivre la guerre sous leur autorité à la tête de la Decima MAS, Borghese avait toujours rêvé d’une autonomie complète et le voilà dans l’obligation de travailler sous la responsabilité des allemand, il va devoir apprendre cette information au Duce.
Mussolini reçoit Borghese le 23 Sept, un accueil chaleureux malgré que le Duce est très au fait des pensées de Borghese sur le fascisme, seulement Mussolini a besoin de lui, avec sa decima MAS, Borghese représente toute la Marina Militare. Mussolini écoute le rapport de Borghese et conclue par une phrase positive et annonce à Borghese qu’il a carte blanche. Cette réponse un peu trop facile interroge Borghese, qui commence à se demander ou il a mis les pieds…Le lendemain, Borghese arrive à un nouvel entretien, avec l’amiral Legnani, ce dernier conclue sur la même note que Mussolini. Borghese est rassuré. C’est une semaine plus tard que Borghese rejoint La Spieza, les éléments de la decima MAS alors en permission depuis l’annonce de l’armistice sont alors emmenés à rejoindre leur corps, le plus célèbre d’entre eux, Luigi Ferraro fait parti des éléments appelés.
Borghese est ravi, fière, son unité est recomposée et du travail les attend. Le front est relativement proche, il décide alors de déplacer le centre d’entrainement de Livourne et charge Eugenio Wolk de trouver une piscine dans le centre de l’Italie, pendant ce temps, c’est Ferraro qui entrainera les hommes à Livourne, le temps de trouve la piscine idéale.
La piscine idéale finie par être trouvée à Valdagno, Wolk, Ferraro et leurs hommes s’y installent accompagnés de 2 marins allemands (Wurzian et Reimann), ils seront rejoints plus tard par une dizaine d’éléments allemands, conformément aux accords passés avec Doenitz.
L’ambiance au sein du camp d’entrainement est tendue, Ferraro met des coups de pressions violents aux jeunes allemands et raconte des anecdotes qui font frissonner les jeunes recrues. Le but avoué ? Ne pas leur faire peur, mais leur faire comprendre l’intérêt de bien s’entrainer.
A raison de 6h voir plus d’entrainement par jour, les hommes rivalisent de courage et de performance, ils iront même jusqu’à organiser une compétition entre les allemands et les italiens, les allemands gagnent, l’élève a dépassé le maitre ! Borghese avait d’ailleurs appris la nouvelle, il était furieux, le centre d’entrainement ayant été déclaré comme un centre de convalescence pour blessés, il n’était pas « fin » d’y accomplir des exploits physiques trop ostentatoires. Cependant, fidèle à ses valeurs, il fait un rapport à Doenitz afin de lui mentionné les performances de leurs hommes.
Dans la perspective des accords passés avec les Allemands, Borghese fini enfin par déplacer le groupe d’intervention de surface et leurs Barchinis. La Decima MAS est prête pour l’action, de l’autre coté, le roi d’Italie déclare officiellement la guerre ouverte contre l’Allemagne.
Création de la Decima MAS « terrestre ».
La décision de Mussolini provoque de terrible déséquilibres, surtout dans le nord de l’Italie ou des responsables fascistes sont assassinés, des militaires désarmés et en permission n’échappent pas non plus aux balles des partisans.
Borghese de son côté vit l’annonce du roi Victor Emmanuel III comme une trahison et décide de rendre visite à Mussolini pour lui faire état d’un projet, celui de la Decima MAS terrestre. Le Duce lui accorde son feu vert et lui attribut une enveloppe d’hommes. Pour le matériel, Borghese n’aura aucun mal à en obtenir de la part des allemands, cette nouvelle unité devant être au front pour le printemps.
L’annonce de cette nouvelle unité n’a pas bien résonné dans l’esprit des officiers de la Decima MAS, Ferraro le premier. Borghese ignore les revendications et critiques qui lui parviennent aux oreilles, ambitieux comme il l’était, il ne souhaite qu’une seule chose, devenir le chef d’une vraie force capable de servir d’exemple à toute l’armée italienne.
La lutte en interne pour le contrôle des forces armées bat son plein, Borghese plus que tous les autres prétendants veut cette place et il faut avouer qu’à la vue de ces faits d’arme, il est pressenti pour remporter le post. En parallèle à cet événement, les volontaires affluent par centaine dans les casernes de Borghese. Seulement un mois et demi après sa création, le bataillon San Marco compte déjà 4000 hommes. Les Borghese comme on les appelle on fière allure et inaugure un inédit uniforme, le San Marco est un bataillon d’élite, une véritable secte avec son langage, ses codes etc.
Dans cette république désordonnée, le bataillon San Marco est lui discipliné, organisé et ne tardera pas à faire naitre les jalousies, Ricci, autorisé par Mussolini à créer une nouvelle milice nationale, les hommes âgés de 30 à 40 ans sont prisonniers dans les camps allemands, les autorités se disputent alors des gosses de 15/17 ans. La crise est proche.
Seconde partie
Mussolini est libéré, La decima MAS va renaitre de ses cendres :
Le 12 Sept, Mussolini est libéré par un commando allemand (des hommes K) dirigé par le terrible Otto Skorzeny, colonel SS…
De son côté, Borghese à rallié les allemands, de sa propre initiative. La decima MAS apprend la libération de Mussolini via les journaux, cet événement ne change en rien leur convictions, ils veulent continuer à se battre pour leur patrie, donc à côté des allemands. Borghese est à Berlin, un point le tient à cœur, remettre sur pied opérationnellement la Decima MAS au côté des actes offensifs des allemands en méditerranée. La relation entre Borghese et l’état major allemand est excellent et quelques entretiens permettront vite de rassurer Borghese sur son futur avenir opérationnel, ainsi que celle de son unité spéciale. Mussolini a rejoint l’Italie, à Salo et y constitue son nouveau quartier général, celui de sa politique fasciste républicaine. Le grand amiral Doenitz ordonne alors à Borghese de s’y rendre afin de lui présenter son rapport, Borghese est réticent à cette ordre, mais il encaisse.
Le 15 Sept, il a proposé aux allemands de poursuivre la guerre sous leur autorité à la tête de la Decima MAS, Borghese avait toujours rêvé d’une autonomie complète et le voilà dans l’obligation de travailler sous la responsabilité des allemand, il va devoir apprendre cette information au Duce.
Mussolini reçoit Borghese le 23 Sept, un accueil chaleureux malgré que le Duce est très au fait des pensées de Borghese sur le fascisme, seulement Mussolini a besoin de lui, avec sa decima MAS, Borghese représente toute la Marina Militare. Mussolini écoute le rapport de Borghese et conclue par une phrase positive et annonce à Borghese qu’il a carte blanche. Cette réponse un peu trop facile interroge Borghese, qui commence à se demander ou il a mis les pieds…Le lendemain, Borghese arrive à un nouvel entretien, avec l’amiral Legnani, ce dernier conclue sur la même note que Mussolini. Borghese est rassuré. C’est une semaine plus tard que Borghese rejoint La Spieza, les éléments de la decima MAS alors en permission depuis l’annonce de l’armistice sont alors emmenés à rejoindre leur corps, le plus célèbre d’entre eux, Luigi Ferraro fait parti des éléments appelés.
Borghese est ravi, fière, son unité est recomposée et du travail les attend. Le front est relativement proche, il décide alors de déplacer le centre d’entrainement de Livourne et charge Eugenio Wolk de trouver une piscine dans le centre de l’Italie, pendant ce temps, c’est Ferraro qui entrainera les hommes à Livourne, le temps de trouve la piscine idéale.
La piscine idéale finie par être trouvée à Valdagno, Wolk, Ferraro et leurs hommes s’y installent accompagnés de 2 marins allemands (Wurzian et Reimann), ils seront rejoints plus tard par une dizaine d’éléments allemands, conformément aux accords passés avec Doenitz.
L’ambiance au sein du camp d’entrainement est tendue, Ferraro met des coups de pressions violents aux jeunes allemands et raconte des anecdotes qui font frissonner les jeunes recrues. Le but avoué ? Ne pas leur faire peur, mais leur faire comprendre l’intérêt de bien s’entrainer.
A raison de 6h voir plus d’entrainement par jour, les hommes rivalisent de courage et de performance, ils iront même jusqu’à organiser une compétition entre les allemands et les italiens, les allemands gagnent, l’élève a dépassé le maitre ! Borghese avait d’ailleurs appris la nouvelle, il était furieux, le centre d’entrainement ayant été déclaré comme un centre de convalescence pour blessés, il n’était pas « fin » d’y accomplir des exploits physiques trop ostentatoires. Cependant, fidèle à ses valeurs, il fait un rapport à Doenitz afin de lui mentionné les performances de leurs hommes.
Dans la perspective des accords passés avec les Allemands, Borghese fini enfin par déplacer le groupe d’intervention de surface et leurs Barchinis. La Decima MAS est prête pour l’action, de l’autre coté, le roi d’Italie déclare officiellement la guerre ouverte contre l’Allemagne.
Création de la Decima MAS « terrestre ».
La décision de Mussolini provoque de terrible déséquilibres, surtout dans le nord de l’Italie ou des responsables fascistes sont assassinés, des militaires désarmés et en permission n’échappent pas non plus aux balles des partisans.
Borghese de son côté vit l’annonce du roi Victor Emmanuel III comme une trahison et décide de rendre visite à Mussolini pour lui faire état d’un projet, celui de la Decima MAS terrestre. Le Duce lui accorde son feu vert et lui attribut une enveloppe d’hommes. Pour le matériel, Borghese n’aura aucun mal à en obtenir de la part des allemands, cette nouvelle unité devant être au front pour le printemps.
L’annonce de cette nouvelle unité n’a pas bien résonné dans l’esprit des officiers de la Decima MAS, Ferraro le premier. Borghese ignore les revendications et critiques qui lui parviennent aux oreilles, ambitieux comme il l’était, il ne souhaite qu’une seule chose, devenir le chef d’une vraie force capable de servir d’exemple à toute l’armée italienne.
La lutte en interne pour le contrôle des forces armées bat son plein, Borghese plus que tous les autres prétendants veut cette place et il faut avouer qu’à la vue de ces faits d’arme, il est pressenti pour remporter le post. En parallèle à cet événement, les volontaires affluent par centaine dans les casernes de Borghese. Seulement un mois et demi après sa création, le bataillon San Marco compte déjà 4000 hommes. Les Borghese comme on les appelle on fière allure et inaugure un inédit uniforme, le San Marco est un bataillon d’élite, une véritable secte avec son langage, ses codes etc.
Dans cette république désordonnée, le bataillon San Marco est lui discipliné, organisé et ne tardera pas à faire naitre les jalousies, Ricci, autorisé par Mussolini à créer une nouvelle milice nationale, les hommes âgés de 30 à 40 ans sont prisonniers dans les camps allemands, les autorités se disputent alors des gosses de 15/17 ans. La crise est proche.