Pour la petite histoire, il y a 3 semaines je retourne sur le site du joailler dijonnais Borde (ICI) afin de revoir la 3646 dont on avait parlé sur le forum.
Le manque d'explications et de références entourant la description de la montre me pousse à envoyer un mail à l'adresse contact afin de leur communiquer quelques caractéristiques de la Panerai mise en vente.
Après quelques échanges d'informations, je suis invité à venir voir la montre. Ni une, ni deux, billets de trains et coup de tel à Sub vu que Dijon c'est à mi chemin entre Paris et Lyon.
C'est ainsi que le week-end dernier, nous nous sommes retrouvés "Au palais de la bière" avant d'aller voir la montre.
Voici donc les photos de notre rencontre du troisième type avec une vintage bien rustique.
Sans faire un pavé de détails, il s'agit d'une 3646, mère de toutes les radiomir, de 1942-43. Selon la nomenclature Ehlers & Wiegmann, il s'agit d'une 3646 de type C. Originalité, elle a un cadran ancien, un des premiers cadran Panerai : le riveté avec les chiffres pleins. Parce que ces cadrans n'étaient pas optimum, un disque plastique était riveté sur le dial afin de prévenir le décollement du dial et la formation de bulles d'air sous l'effet de la chaleur et du soleil.
Seule petite question qu'il faudra que j'éclaircisse, l'impression de manque de radium sur le cadran sandwich.
Place aux photos
Avec sa grande soeur la 232
Très naturellement, l'horloger maison, qui a redonné un coup de jeune à la montre, nous a ouvert le boitier. Le joint est une fine rondelle d'argent. C'était ce qui servait de joint à l'époque au regard des la relative malléabilité du matériau.
Il s'agit donc d'un Rolex 618 sur base Cortébert. Le 618 a été uniquement délivré par Cortébert à Rolex ce qui fait qu'on ne le retrouve pas dans les documents et manuels de réparation Cortébert d'époque. A la place, vu le système de tirette, le 618 Rolex s'apparente finalement à un 620 Cortébert.
Le bruit pour remonter la 3646 est juste unique. La mise à l'heure également épique. Ça fleure bon l'artisanal et le rustique. Même les voitures à friction de notre jeunesse semblaient plus souples à remonter. Un quart de tour et la couronne est visée après avoir poussé comme un forçat. Vraiment étonnant aussi. Là où il faut 3 ou 4 tours sur une 232 pour visser complètement la couronne, là, un quart de tour seulement avant d'arriver à la butée. On se demande comment ces montres pouvaient être étanches !
Puis petite vérification des numéros pour voir si tout matche bien
Vous remarquerez les petites gravures, témoignages des différentes dates et personnels de révision de la montre. Puis superbe gravure de la Flottiglia MAS au dos.
Puis quelques photos de la carrure générale de la 3646. construite autour d'un style de boulon de plombier, la lunette et le fond se vissent au dessus et en dessous du boitier coussin. Belle finesse au résultat du coussin et grande hauteur de montre.
Enfin, pour finir le panorama, le strap d'origine avec sa boucle knife edge.
Bien usé jusqu'à la corde mais un charme indéniable. J'ai même été jusqu'à le sentir. Alors ? Alors ?
Ben ça sent rien en fait
Voilà donc une petite présentation d'une pièce bourrée de charme qui ne peux pas laisser indifférent les paneristi. On a touché là à une part de l'histoire, la vraie, de Panerai.
Merci à Borde joailler et son horloger de nous avoir accueilli pendant 1h20 malgré le défilé de clients. Ce n'est pas la crise à Dijon ! Juste dommage qu'on n'ait pas pu utiliser le studio photo du dessus.
Pour finir, après toutes ces émotions, Sub et moi avons rejoint la ville des quenelles pas vertes pour une mise à l'envers professionnelle, bien arrangée... au rhum... notamment...
Il en restera quand même quelques clichés. Ce ne sont pas des vintages mais ça tabasse quand même. Puis en les revendant toutes, on obtient le prix de la 3646 dijonnaise
That's all folks.
Merci à Malik pour le prêt de l'appareil photo.
Le manque d'explications et de références entourant la description de la montre me pousse à envoyer un mail à l'adresse contact afin de leur communiquer quelques caractéristiques de la Panerai mise en vente.
Après quelques échanges d'informations, je suis invité à venir voir la montre. Ni une, ni deux, billets de trains et coup de tel à Sub vu que Dijon c'est à mi chemin entre Paris et Lyon.
C'est ainsi que le week-end dernier, nous nous sommes retrouvés "Au palais de la bière" avant d'aller voir la montre.
Voici donc les photos de notre rencontre du troisième type avec une vintage bien rustique.
Sans faire un pavé de détails, il s'agit d'une 3646, mère de toutes les radiomir, de 1942-43. Selon la nomenclature Ehlers & Wiegmann, il s'agit d'une 3646 de type C. Originalité, elle a un cadran ancien, un des premiers cadran Panerai : le riveté avec les chiffres pleins. Parce que ces cadrans n'étaient pas optimum, un disque plastique était riveté sur le dial afin de prévenir le décollement du dial et la formation de bulles d'air sous l'effet de la chaleur et du soleil.
Seule petite question qu'il faudra que j'éclaircisse, l'impression de manque de radium sur le cadran sandwich.
Place aux photos
Avec sa grande soeur la 232
Très naturellement, l'horloger maison, qui a redonné un coup de jeune à la montre, nous a ouvert le boitier. Le joint est une fine rondelle d'argent. C'était ce qui servait de joint à l'époque au regard des la relative malléabilité du matériau.
Il s'agit donc d'un Rolex 618 sur base Cortébert. Le 618 a été uniquement délivré par Cortébert à Rolex ce qui fait qu'on ne le retrouve pas dans les documents et manuels de réparation Cortébert d'époque. A la place, vu le système de tirette, le 618 Rolex s'apparente finalement à un 620 Cortébert.
Le bruit pour remonter la 3646 est juste unique. La mise à l'heure également épique. Ça fleure bon l'artisanal et le rustique. Même les voitures à friction de notre jeunesse semblaient plus souples à remonter. Un quart de tour et la couronne est visée après avoir poussé comme un forçat. Vraiment étonnant aussi. Là où il faut 3 ou 4 tours sur une 232 pour visser complètement la couronne, là, un quart de tour seulement avant d'arriver à la butée. On se demande comment ces montres pouvaient être étanches !
Puis petite vérification des numéros pour voir si tout matche bien
Vous remarquerez les petites gravures, témoignages des différentes dates et personnels de révision de la montre. Puis superbe gravure de la Flottiglia MAS au dos.
Puis quelques photos de la carrure générale de la 3646. construite autour d'un style de boulon de plombier, la lunette et le fond se vissent au dessus et en dessous du boitier coussin. Belle finesse au résultat du coussin et grande hauteur de montre.
Enfin, pour finir le panorama, le strap d'origine avec sa boucle knife edge.
Bien usé jusqu'à la corde mais un charme indéniable. J'ai même été jusqu'à le sentir. Alors ? Alors ?
Ben ça sent rien en fait
Voilà donc une petite présentation d'une pièce bourrée de charme qui ne peux pas laisser indifférent les paneristi. On a touché là à une part de l'histoire, la vraie, de Panerai.
Merci à Borde joailler et son horloger de nous avoir accueilli pendant 1h20 malgré le défilé de clients. Ce n'est pas la crise à Dijon ! Juste dommage qu'on n'ait pas pu utiliser le studio photo du dessus.
Pour finir, après toutes ces émotions, Sub et moi avons rejoint la ville des quenelles pas vertes pour une mise à l'envers professionnelle, bien arrangée... au rhum... notamment...
Il en restera quand même quelques clichés. Ce ne sont pas des vintages mais ça tabasse quand même. Puis en les revendant toutes, on obtient le prix de la 3646 dijonnaise
That's all folks.
Merci à Malik pour le prêt de l'appareil photo.
Dernière édition par imo le Ven 27 Nov 2009 - 22:57, édité 3 fois