Bonjour à tous .
Aujourd'hui, je me suis rendu compte que j'avais des envies de dingue (mais non je ne suis pas enceinte ).
Je me suis dit que j'allais comparer l'incomparable, à savoir la PAM232 et la PAM372.
En clair, comparo d'un boîtier de type « Radiomir » et d'un boîtier de type « 1950 ». On dirait bien que tous les oppose non?
Et pourtant, pas tant que cela...
Tout d'abord, petit rappel:
La PAM232:
Série limitée à 1938 exemplaires sortie en 2006 (millésime I).
Elle est une évocation très fidèle de son aîeule de 1938 (d'où le nombre d'exemplaires, vous me suivez) alors destinée aux kampfschwimmer, la dénommée 3646. Boîtier de type Radiomir (coussin à anses rapportées), d'une taille de 47mm, la bestiole est animée par un calibre OPX (bon un Eta 6497 quoi ), disposant d'une RDM d'environ 50 heures.
Crédit MOI
La PAM372:
Sortie en 2011 après avoir fait un tabac au SIHH2010. En effet elle reprend énormément de codes des « vintages » de la marque et se rapproche énormément de la 6152, sans être complètement identique. Son premier millésime N la voit produite à 3500 exemplaires. Son boîtier est une ré-interprétation du type 1950, sorte de boîtier Radiomir auquel on aurait greffé des cornes fixes. D'une taille de 47mm, la montre est animée par un calibre maison P3000 dont la principale qualité est sa réserve de marche de 72 heures.
Crédit MOI
Après les présentations individuelles, attaquons le sujet:
Le Comparo
Crédit MOI
Crédit MOI
Je ne m'attacherais pas à comparer les mécaniques, n'étant pas spécialiste de ce domaine (monsieur H n'aura qu'à s'y coller ).
Le boîtier:
Crédit MOI
La 232 est un peu plus fine.
La différence est principalement dûe à l'épaisseur de lunette bien plus conséquente sur la 372, ainsi que sur les cornes de cette dernière qui la rehaussent légèrement.
Cela contribue ainsi à la rendre visuellement encore plus grosse.
La Radiomir est équipée d'une couronne de remontoir gravée du logo OP stylisé, dont l'étanchéité est assurée par vissage.
La 372 a quand à elle une couronne de remontoir protégée par le célèbre "décapsuleur", l'étanchéitée étant assurée par le levier venant en appui dessus.
Sur le protège couronne sont gravés les mentions REG. et T.M.
Les deux montres sont garanties étanches 100 mètres.
Crédit MOI
Sur la vue suivante, on peut nettement voir une différence supplémentaire de ces 2 boîtes: celle de la 372 présente une ligne de ceinture au milieu, là ou le coussinet de la Rad reste lisse.
Crédit MOI
Particularité de la 372, ses références (PAM372 et OP6635) sont gravées sur les entrecornes (usuellement sur les fonds de boîtes, comme la 232).
Grosse différence suivante, souvent reprochée à l'Officine par les puristes, la 232 est équipée d'un saphir là où la 372 porte fièrement son plexiglas.
Honnêtement, malgré mon côté « puriste » un eu exacerbé, je trouve que le saphir bombé lui va plutôt bien, même s'il est un peu moins chaud à l'œil que son concurrent.
Autre point de différence entre les boîtes de ces deux belles, les anses de la 232 sont rapportées vissées, là ou les cornes de la 372 sont intégrées dans la forme du boîtier.
Le fond de boîte (caseback):
Il est plein sur la 232 et transparent sur la 372.
Crédit MOI
L' afficheur (cadran-aiguilles):
Crédit MOI
Pour les points communs, on retrouve sur les deux pièces un cadran de type « sandwich », sans trotteuse, et 2 lignes d'écriture.
RADIOMIR-PANERAI pour la 232, et LUMINOR-PANERAI pour la 372.
En revanche, trois énormes différences sur ces deux cadrans: la couleur du dial lui même, la couleur des indexs et celle des inscriptions.
Le cadran de la 232 est tabac très soutenu. Sa couleur est très subtile et il n'est pas toujours évident de bien la saisir en photo. Ce cadran est « à tomber ».
Celui de la 372 est juste noir...
Cette différence de teinte est assez bien représentée sur le cliché suivant:
Crédit MOI
Concernant les indexs, ceux de la Radiomir sont vert amande, et ceux de la 372 ont une couleur beige foncé, s'approchant ainsi de la couleur du tritium ancien.
Cette couleur confère un cachet « vintage » incroyable à cette Luminor.
Les inscriptions de la Radiomir sont de couleur blanc-beige, alors que celles de la 372 sont de la même couleur que ses indexs.
C'est un peu dommage, le cadran, par conséquence, manquant de contraste... et d'authenticité (et bien oui, sur les vrais vintage, les inscriptions du cadran ne se teintent pas comme les indexs).
Dernier point commun entre ces deux monstres sacrés, les aiguilles dorées.
Effectivement, l'Officine a satisfait tous les inconditionnels en équipant ces deux modèles de ce type d'aiguille, les seules différences étant leurs formes et leurs couleurs respectives (or pur pour la 232, et or rose pour la 372).
Leurs luminovas sont bien sûr assortis à leurs couleurs d'indexs.
Conclusion
Voilà, vous savez à peu près tout (ben oui, je ne suis pas parfait non plus ) sur ces deux montres tellement différentes et pourtant si proches, tant dans les détails de manufacture, que dans l'esprit néo-vintage.
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire que j'en ai eu à faire cette modeste "revue-comparo".
Il ne vous reste qu'à choisir... ou pas .
Aujourd'hui, je me suis rendu compte que j'avais des envies de dingue (mais non je ne suis pas enceinte ).
Je me suis dit que j'allais comparer l'incomparable, à savoir la PAM232 et la PAM372.
En clair, comparo d'un boîtier de type « Radiomir » et d'un boîtier de type « 1950 ». On dirait bien que tous les oppose non?
Et pourtant, pas tant que cela...
Tout d'abord, petit rappel:
La PAM232:
Série limitée à 1938 exemplaires sortie en 2006 (millésime I).
Elle est une évocation très fidèle de son aîeule de 1938 (d'où le nombre d'exemplaires, vous me suivez) alors destinée aux kampfschwimmer, la dénommée 3646. Boîtier de type Radiomir (coussin à anses rapportées), d'une taille de 47mm, la bestiole est animée par un calibre OPX (bon un Eta 6497 quoi ), disposant d'une RDM d'environ 50 heures.
Crédit MOI
La PAM372:
Sortie en 2011 après avoir fait un tabac au SIHH2010. En effet elle reprend énormément de codes des « vintages » de la marque et se rapproche énormément de la 6152, sans être complètement identique. Son premier millésime N la voit produite à 3500 exemplaires. Son boîtier est une ré-interprétation du type 1950, sorte de boîtier Radiomir auquel on aurait greffé des cornes fixes. D'une taille de 47mm, la montre est animée par un calibre maison P3000 dont la principale qualité est sa réserve de marche de 72 heures.
Crédit MOI
Après les présentations individuelles, attaquons le sujet:
Le Comparo
Crédit MOI
Crédit MOI
Je ne m'attacherais pas à comparer les mécaniques, n'étant pas spécialiste de ce domaine (monsieur H n'aura qu'à s'y coller ).
Le boîtier:
Crédit MOI
La 232 est un peu plus fine.
La différence est principalement dûe à l'épaisseur de lunette bien plus conséquente sur la 372, ainsi que sur les cornes de cette dernière qui la rehaussent légèrement.
Cela contribue ainsi à la rendre visuellement encore plus grosse.
La Radiomir est équipée d'une couronne de remontoir gravée du logo OP stylisé, dont l'étanchéité est assurée par vissage.
La 372 a quand à elle une couronne de remontoir protégée par le célèbre "décapsuleur", l'étanchéitée étant assurée par le levier venant en appui dessus.
Sur le protège couronne sont gravés les mentions REG. et T.M.
Les deux montres sont garanties étanches 100 mètres.
Crédit MOI
Sur la vue suivante, on peut nettement voir une différence supplémentaire de ces 2 boîtes: celle de la 372 présente une ligne de ceinture au milieu, là ou le coussinet de la Rad reste lisse.
Crédit MOI
Particularité de la 372, ses références (PAM372 et OP6635) sont gravées sur les entrecornes (usuellement sur les fonds de boîtes, comme la 232).
Grosse différence suivante, souvent reprochée à l'Officine par les puristes, la 232 est équipée d'un saphir là où la 372 porte fièrement son plexiglas.
Honnêtement, malgré mon côté « puriste » un eu exacerbé, je trouve que le saphir bombé lui va plutôt bien, même s'il est un peu moins chaud à l'œil que son concurrent.
Autre point de différence entre les boîtes de ces deux belles, les anses de la 232 sont rapportées vissées, là ou les cornes de la 372 sont intégrées dans la forme du boîtier.
Le fond de boîte (caseback):
Il est plein sur la 232 et transparent sur la 372.
Crédit MOI
L' afficheur (cadran-aiguilles):
Crédit MOI
Pour les points communs, on retrouve sur les deux pièces un cadran de type « sandwich », sans trotteuse, et 2 lignes d'écriture.
RADIOMIR-PANERAI pour la 232, et LUMINOR-PANERAI pour la 372.
En revanche, trois énormes différences sur ces deux cadrans: la couleur du dial lui même, la couleur des indexs et celle des inscriptions.
Le cadran de la 232 est tabac très soutenu. Sa couleur est très subtile et il n'est pas toujours évident de bien la saisir en photo. Ce cadran est « à tomber ».
Celui de la 372 est juste noir...
Cette différence de teinte est assez bien représentée sur le cliché suivant:
Crédit MOI
Concernant les indexs, ceux de la Radiomir sont vert amande, et ceux de la 372 ont une couleur beige foncé, s'approchant ainsi de la couleur du tritium ancien.
Cette couleur confère un cachet « vintage » incroyable à cette Luminor.
Les inscriptions de la Radiomir sont de couleur blanc-beige, alors que celles de la 372 sont de la même couleur que ses indexs.
C'est un peu dommage, le cadran, par conséquence, manquant de contraste... et d'authenticité (et bien oui, sur les vrais vintage, les inscriptions du cadran ne se teintent pas comme les indexs).
Dernier point commun entre ces deux monstres sacrés, les aiguilles dorées.
Effectivement, l'Officine a satisfait tous les inconditionnels en équipant ces deux modèles de ce type d'aiguille, les seules différences étant leurs formes et leurs couleurs respectives (or pur pour la 232, et or rose pour la 372).
Leurs luminovas sont bien sûr assortis à leurs couleurs d'indexs.
Conclusion
Voilà, vous savez à peu près tout (ben oui, je ne suis pas parfait non plus ) sur ces deux montres tellement différentes et pourtant si proches, tant dans les détails de manufacture, que dans l'esprit néo-vintage.
J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire que j'en ai eu à faire cette modeste "revue-comparo".
Il ne vous reste qu'à choisir... ou pas .
Dernière édition par Subcollector le Mar 4 Déc 2012 - 14:13, édité 2 fois